Voici ce qui était écrit dans Le Petit Provençal en 1949 :

"Si en France la corrida de toros a été prospère en 1948, par contre la course libre ne l’a pas été.
Nous avons bien indiqué que c’était un spectacle populaire et qui devait se payer comme tel alors que les prix d’entrée sont trop élevés, mais il y a un autre mal qui est plus terrible et qui, je crois, n’est pas sur le point de se terminer.

Cet autre mal n’est autre que le football.
Sans critiquer les mérites de ce sport, qu’on le veuille ou non, c’est lui qui tue en partie la course libre, c’est lui qui attire toute la jeunesse. Autrefois, pendant l’entracte, on voyait les enfants jouer au taureau dans la piste, maintenant, on les voit jouer au football.

Nous avons constaté ce fait à une course à Fourques en 1948. Et cela a dû se produire à d’autres endroits. Afin de lutter contre cela, il nous semble qu’il faudrait éduquer la jeunesse à nos courses de taureaux et que les directeurs d’arènes mettent des prix d’entrée très peu élevés pour les enfants, pour ne pas dire gratuit.
Ce sera peut-être un moyen de lutter et de faire ainsi de futurs afeciouna.
"

  • Je vous rappelle que cet article fut écrit en 1949.

Voici ce qui a été écrit en 1938, reprenant un écrit de "L’Echo du Vidourle" juillet 1930 :

"Quand nous voyons se dérouler des courses de taureaux devant des étagères à demi vides, nous accusons la concurrence faite par les sports ou les cinémas à notre spectacle favori.
La poignée d’aficionados restés fidèles déplore la carence du public en se souvenant des entrées d’antan et crie à la mort de la course libre.
"

  • repris dans : des siècles de bouvine, page 154