Selon Aubin Millin, en 1811,
— " On nourrit dans la Camargue et dans le territoire dénommé Plan du Bourg, une grande quantité de taureaux et de boeufs, qu’on laisse paître en liberté, chaque propriétaire ne pouvant identifier les siens qu’au moyen de la marque qu’il leur imprime..."
"les dommages qu’ils font dans les pâturages, en les foulant sous leurs lourdes masse, en détruisant les herbes et en dégradant les fossés, l’étendue de leurs parcours , le danger continuel que représente leur férocité en ont réduit considérablement leur nombre
"
Poule p23
Cette mutation profonde se confirme tout au long du XIX e et en 1890 Pader écrit :
"Dans la Camargue on constate un fait, malgré les bénéfices que les manades apportent à leurs propriétaires, leur nombre et leur importance va en diminuant"

"Les rizières qui s’étendent peu à peu dans les terrains inexploités jusqu’à ce jour, et la vigne qui s’empare de toutes les régions submersibles et sablonneuses, à pour effet d’obliger a cantonner les bêtes toutes les nuits dans des enclos.

De ce jour, les propriétaires n’ayant plus l’avantage de troupeaux se nourrissant sans frais, auront intérêt à élever une race plus en rapport avec l’état agricole du pays.

En résumé, tant que les conditions actuelles du sol persisteront, le taureau Camarguais continuera à fouler les parcours dans les zones marécageuses .