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A la tête ce cette association des jeunes qui n’ont peur de rien et qui en plus, ont tout compris : (extraits du discours d’ouverture de Benjamin)

"Les grands prix du jury ont été créés pour souligner la qualité, pour distinguer l’excellence.
Il n’y a pas eu cette année de raseteur de plus de 23 ans qui ait fait de bout en bout une excellente saison. Il n’y a pas eu non plus de taureau espoir, entendez par-là un taureau de moins de huit ans, qui ait réalisé une course si bonne qu’elle hanterait nos nuits d’hiver.
Il n’y avait pas plus de matière à décerner un prix spécial.

Les trophées, nous devons les remettre avec une évidence certaine. Et dès lors que les membres du jury se dispersent sur plus de quatre noms, nous estimons que le prix ne doit pas être remis. "

"Là où le jury se distingue encore par son analyse, c’est dans la concordance des prix. Sur trois élections, deux fois il décernera le prix de la meilleure manade à celle dont l’un des taureaux aura été primé pour une prestation particulièrement brillante. On nous avait taxé de fanatisme, il n’y a là certainement qu’une explication logique.
Lorsqu’un manadier sélectionne les pistes dans lesquelles son taureau va courir, il fait le choix de l’amener ou non au plus haut niveau. Il peut parfois prendre un risque, et parfois il peut tout perdre. Mais il peut aussi gagner. On se souvient de ces quarts d’heures qui ont lancé (ou relancé) la carrière de grands taureaux. Il y eut, pour les plus récents, un certain Tristan, un 15 août, au Grau du Roi, ou encore Camarina, je ne pouvais pas ne pas le citer, à Sommières, un 5 août, ou plus récemment Ratis, à Châteaurenard pour une finale de l’avenir exceptionnelle, dans une piste enfin à sa mesure.
Ils ne sont pas allés à ces courses par hasard. Même si parfois nous voudrions le croire.
Un taureau bien mené, c’est un manadier qui fait les bons choix. Et c’est donc, toujours, une manade qui brille. Il est difficile en effet de dissocier la qualité des taureaux et la qualité générale de la manade, quel qu’en soit l’effectif.
Il n’y a pas besoin d’avoir 100 cocardiers pour prouver que l’on est une grande manade. C’est d’ailleurs beaucoup plus facile de briller avec un grand nombre de taureaux, c’est tout simplement mathématique (les courbes de Gaüss et autres écarts-type, je suis certain que vous vous en souvenez)."

En somme, l’inflation de récompenses dénature leur valeur. Du bon sens à l’état pur !

Le Grau du Roi avec Daniel Siméon :

La manade Paulin avec Joël Paulin :

Ziko Katif  :
Toutes proportions gardées, Zico a (déjà !) un pont commun avec Christian Chomel : il est très difficile de le faire parler...

Icare avec Bertrand Paulin :

Mr et Mme Paulin honorés

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