Bouvine et Traditions
Bouvino e Tradicioun
Saison Taurine 2022 :
Bilans et analyses (7/15)
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Avoir une base qui permette d’établir une perspective sur plusieurs années, autorise des conclusions solidement appuyées sur des réalités.
Depuis 7 ans, les cocardiers effectuant 7 courses et plus représentent 3% du cheptel.
Et dans le lot, CHICHARITO (Caillan-10 courses en 2022) et MIGNON (Cuillé-11 courses en 2016) font figure d’exception.
La présence de JAQUET (6 ans en 2019 et 9 courses) peut étonner car il est rare de voir des barrica6diers à ce niveau.
En 2022 les cocardiers dits « vedettes » sortent 6 fois, très exceptionnellement 7 fois.
Par curiosité je suis allé voir la situation en …….1980 !
• 96 taureaux avaient fait 8 courses et plus dont :
• PASCALET (Rebuffat)………16 courses.
• RAMI (Fabre-Mailhan)……….15 courses.
• CHARLOT (Ribaud)………….13 courses.
• VENTADOUR (Lafont)……….12 courses
• OURIAS (Lafont)……………..12 courses.
C’est-à-dire, pour les « taureaux vedettes », 2 fois à 2 fois et demie plus de sorties qu’aujourd’hui.
C’est dire le mal fait à la Course Camarguaise par cette volonté de produire toujours plus de taureaux barricadiers, au détriment des taureaux solides et brillants.
C’est donc pour moi un problème de sélection et d’élevage qui mine la Course Camarguaise et non un problème de raseteurs.
Exactement comme en corrida où les DOMECQ ont essaimé partout la facilité, la niaiserie au détriment de la difficulté… et à la longue, vidé une partie des gradins.
Qui peut dire qu’il s’est ennuyé hier, lors des courses de RAMI, VENTADOUR, OURIAS, et aujourd’hui avec GARLAN, MIGNON ou SCIPION et bien d’autres !
On est très loin ici, de ces taureaux qui sortent 7ème, hors points, hors tout, protégés voire maternés et qui finissent BIÓU d’OR tels LANDIÉ ou JUPITER, comme un déni de justice pour leurs confrères SCIPION, POURPIER, ou CUPIDON qui sortent, leur carrière entière, aux postes de responsabilité.
On a aujourd’hui la Course Camarguaise qu’on mérite.
Messieurs les éleveurs, votre responsabilité est engagée !
Le type de cocardier proposé aujourd’hui est trop souvent fragile, sans fond, avec un moral très vite défaillant. Vous cherchez le brillant, le clinquant, et cela se révèle un vernis.
Alors bien sûr, plutôt que de remettre le bateau dans le bon sens, la corporation veut toujours moins de raseteurs et surtout ne rien changer.
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Et si on arrêtait de se voiler la face ?
La balle est bien dans le camp des éleveurs, elle n’est pas ailleurs.
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Pl : Place
Nb : Nombre de courses
| Pl | Cocardiers / Manades | Nb | Pl | Manades | Nb | Pl | Manades | Nb |
| 1 | CHICHARITO (Caillan) | 10 | 1 | BOUCANIER (Guillierme) | 11 | 1 | MIGNON (Cuillé) | 11 |
| 2 | SEUVO PLANO ( Guillierme) | 9 | 2 | JAQUET (Guillierme) | 9 | 2 | JAPPELOUP (La Galère) | 9 |
| 3 | BOZON (Nicollin) | 8 | 3 | COQUET (Cuillé) | 8 | " | QUINTILIEN Le Ternen) | 9 |
| " | JOANEN (Fabre Mailhan) | 8 | " | CANESTEU (Fabre Mailhan) | 8 | 4 | SERPATIER (Espelly Blanc) | 8 |
| 5 | SOLIMAN ( Saumade) | 8 | " | ESQUIROU ( Guillierme) | 8 | " | ARAUJO (Guillierme) | 8 |
| " | SCIPION ( Saumade) | 8 | ||||||
| 6 | Suivent 24 cocardiers avec 7 courses | 7 | 6 | Suivent 14 cocardiers avec 7 courses | 7 | 7 | Suivent 21 cocardiers avec 7 courses | 7 |
| Cela veut dire que 29 cocardiers sur 963 font 7 courses et plus | Cela veut dire que 19 cocardiers sur 948 font 7 courses et plus | Cela veut dire que 27 cocardiers sur 901 font 7 courses et plus | ||||||
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Messages
1. Saison Taurine 2022 :
Bilans et analyses (7/15), 21 février 2023, 09:00, par Liberté
La comparaison avec les bious d’Or d’aujourd’hui et ceux d’hier par rapport au nombre de sorties effectuées est excellente.
Mais s’il y a une forte responsabilité des manadiers au niveau de la sélection qui fabrique le barricadier à outrance, on peut dire que le Trophée Taurin a sa part de responsabilité en distribuant des titres de biou d’Or contre toute évidence.
Et ce n’est pas d’aujourd’hui.
Liberté.
2. Saison Taurine 2022 :
Bilans et analyses (7/15), 22 février 2023, 18:00, par Didier Laurens
Je ne dirai pas :"très bonne analyse " car n’étant pas professionnel, c’est à dire éleveur on pourrait me rétorquer que je n’y connais rien.
Cela dit, félicitations à Bernard pour le travail de recherche fourni.
Quant aux conclusions, à chacun de nous de les tirer à notre convenance.
Quoiqu’il en soit la comparaison entre cocardiers d’avant et leur nombre de sorties avec ceux d’aujourd’hui est judicieuse et riche d’enseignement voir de réflexions.
Et si j’abonde dans le sens de l’auteur, même avec 2,3,4 raseteurs en piste comme ça va bientôt arriver, cela n’empêchera pas le grand cocardier vedette de faire une courte carrière parce qu’il a eu "la bourre" durant son 1/4 d’heure (sic)
Comme il semble que la balle est plus dans le camp des manadiers que de dans celui de l’organisateur ou du raseteur, une réponse de leur part serait intéressante.