Pourtant force n’est pas toujours à la loi, et il arrive fréquemment que les courses aient lieu, malgré l’interdiction, lorsque les moyens mis en œuvre sont trop insuffisants.

Dans une lettre du 11 septembre 1851, le commissaire de Vauvert fait état d’une course qui a eu lieu au Cailar et qu’il n’a pu empêcher malgré l’aide de deux gendarmes [1].

Cette année 1851, qui marque le point culminant de la répression, va être suivi par ce que P. Bord appelle fort justement « une période de tolérance » l’année 1852 nous en fournissant le meilleurs exemple.

Les courses reprenant de plus belle dans nos villages, cette fois dans le calme « sous l’œil bienveillant des autorités municipales et du commissaire de police qui les présideront au lieu de les empêcher » [2], [3]

[1Pierre Bord "rétrospective tauromachique, l’écho du Vidourle 12/07/47, 16/08/47, 05/11/47

[2Archives départementales du Gard

[3Jean Vieilleville "Nîmes 20 siècles d’histoire de la maison carrée" 1941