Sommières :
Dimanche 19 juin 2016 : complète de la manade Nicollin
Dimanche 19 juin 2016 : complète de la manade Nicollin.
En ouverture de la course, deux taureaux emboulés pour les élèves de l’école de raseteurs de Sommières, dans des arènes aux trois-quart pleines.
Le premier a fait preuve d’agilité et de fougue, tandis que le second s’est dispersé, finissant souvent dans la contre-piste. De leur côté, les jeunes raseteurs n’ont pas ménagé leur peine, et ont mérité les applaudissements dont le public les a gratifiés.
Dans le sillage des jeunes, les tenues blanches ne se sont pas économisées, offrant une course qui est allée crescendo. Les planches cassées, les pantalons déchirés, de même que Radouane Errik, sorti sur blessure, ou encore Benjamin Villard, passé près de la correctionnelle, sont autant de preuves de la combativité des pensionnaires du mas d’Anglas.
Une course dont Jérémy Aliaga a tiré son épingle du jeu, et où Sabri Allouani a rappelé qu’il est toujours là.
Autour de la course :
Ecole et emboulés :
Juvénal : (06.7) dès la 1ère minute, il conclut violemment aux planches, tête la première.
Un peu groggy, il hésite à finir les actions à la planche. Allouani et Aliaga le font briller, récompensé à chaque fois par un « Carmen ». Il cède ses ficelles respectivement à 126€ et 130€.
Platon : (33.5) gestionnaire, il dose ses efforts.
Une belle conclusion sur Allouani, récompensé d’un « Carmen ». Expérimenté, il ne s’en laisse pas conter par les tenues blanches, et rentre ses deux ficelles.
Topaze : assailli de toutes parts, il perd la cocarde et un gland en deux minutes, puis se ressaisit et impose le rythme.
Par deux fois, il conclut sur Aliaga, et se voit récompensé d’un « Carmen ». Il rentre ses deux ficelles.
Sylverado : (5.21) sort avec les couleurs de la devise au garrot.
Les raseteurs le citent de toutes parts, et il répond à chacun. Son engagement lui vaut un « Carmen ». Une belle finition aux planches après Aliaga, puis Allouani. En chef, il déplace les tenues blanches. Aliaga et lui se livrent un combat féroce, et un « Carmen » vient les récompenser.
Le public salue sa rentrée au toril, et les raseteurs félicitent Aliaga.
Camarié : (10.7) les blancs l’assaillent en rafale, et il répond présent.
En trois minutes, il perd ses attributs. Il se ressaisit pour défendre ses ficelles, et dicte sa loi. Il finit fort après Aliaga, puis Vic, et a droit au « Carmen ». Les raseteurs l’attaquent sans relâche, et les « Carmen » tombent.
Il cède une ficelle à 206€, mais rentre la seconde.
Tzigane : (76.6) il serre Villard à la planche de très près, mais sans gravité.
Les hommes l’assaillent, mais il ne se laisse pas enfermer. Cité parfois de façon désordonnée, il se défoule sur les planches. Les blancs se reprennent, et les choses s’améliorent. Une belle action sur Aliaga.
Son engagement est récompensé d’un « Carmen ».
Rostand : (46.8) il traverse les planches dès sa deuxième conclusion.
Fougueux et rapide, il donne du fil à retordre aux blancs. Il saute après Aliaga sur chacun de ses rasets, jusque dans la contre-piste. Le public apprécie et applaudit l’affrontement. Après un saut, il hésite à revenir en piste, et Bensalah fait le spectacle pour l’attirer.
Éclat de rire du public, et le combat reprend avec une enfermée sur Villard. Il cède sa première ficelle à 118€. Aliaga allonge un raset sur la largueur de la piste ; le public ovationne, sous l’air de « Carmen ». Le même Aliaga continue à faire briller le cocardier qui arbore les couleurs rouge et verte sur son garrot.
Plusieurs « Carmen » récompensent le duo.