Construite au XIVe siècle , comme d’autres, cet ouvrage a été construit pour la surveillance du Rhône. Le bras surveillé était la brassière de la Cape, elle se retrouva au milieu des terres dans le courant du 15e siècle, parce que le fleuve s’était encore une fois déplacé, ce qui provoqua l’abandon de la tour, n’ayant plus aucune utilité dans son rôle premier : surveiller ce qui se passait sur ses eaux.

Elle correspondait par des signaux avec les tours de Trinquetaille, de Champtercier et de la Gayte, quelle mettait en rapport au moyen de communications optiques, avec d’autres tours des Rhône inférieurs.

Au cours des guerres de religion, à la fin du XVe elle fut remise en état et comporta à certains moments une garnison militaire pas grosse bien évidemment (10 soldats en 1593). Cette quasi reconstruction lui donna son aspect d’aujourd’hui et ses curiosités architecturales.

Appartenant au XVIe à la famille d’Amphoux ; elle servit semble-t-il très peu à l’exploitation agricole dont elle était le centre.

Les bâtiments qui la jouxtent, dont certains sont plus anciens que la tour elle-même, ont été remaniés, agrandis ou détruits au cours des siècles.
Ils constituent aujourd’hui un mas classique avec habitations et dépendances.
La Tour d’Amphoux appartint un certain temps au marquis de Monvel dont la famille fut aussi propriétaire à l’époque du Mas Neuf du Vaccarès.

Avec l’avancée dans le temps, cette bâtisse a été la propriété d’un certain nombre de personnes, dont : Quester de Sète, Monvel, Gaston du Lac.
Gaston du Lac créa, de 1923 à 1935, un vignoble de 117 ha, et des caves pouvant contenir 27 000 hectolitres de vin, sur une propriété de 400 ha.

La Tour d’Amphoux est toujours dans la famille Gaston Du Lac, c’est la 5e génération qui l’exploite.

C’est une bâtisse massive sensiblement cubique de 11 m de côté comportant une petite coupole au coin sud-ouest.

Le conseil municipal d’Arles en sa date du 14 novembre 1440, a eu comme résultat de fermer la prise sur le grand Rhône, du Rhône de St Férréol et si la carte des bourrelets alluviaux du Rhône ne nous trompe pas, il n’est plus possible à partir de cette date d’imaginer une véritable circulation fluviale à l’ouest du Grand Rhône.
Etait située en Camargue sur le Rhône de St Férreol.

  • Il existait à Villeneuve un fort que Bertrand des Baux , comte d’Avelin, vendit en 1299 à noble Guillaume de Voulte, et au delà une tour appelée Tour D’Amphoux.

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