D’après JJ Estrangin, dans son étude sur Arles, devrait son nom à "lostium métapinum, 3e embouchure du Rhône, plus éloigné du département du Gard que : l’ostium hispanicum, c’est a dire la plus orientale, elle était dans la direction de l’étang et de la tour du Tampan, construite sur cette embouchure en 1607, et qui en a conservé le nom, mais altéré.
La construction de cette tour fut adjugé le 3 mars 1607, le procès verbal de réception est du 12 mars 1614.

Pierre Veran voit dans ce nom une onomatopée tirée du clapotement des eaux et du bruit de la mer.

Gauthier Descottes, lui, croyait y trouver le souvenir d’une ancienne saline établie dans le voisinage, il disait qu’on donnait le nom de Tampan aux compartiments où se forme le sel.

Le 16 juin 1470, le Roi René donna la permission à la communauté d’Arles de faire construire une tour à l’extrémité du Rhône pour arrêter l’incursion des pirates qui infestaient les plages et partie de la Camargue, avec pouvoir d’élire un capitaine pour la garder, , qui se nommerait « capitaine de la tour du Tampan » (3)

Dénommée aussi Tour Vieille

Située sur le mas de Tourvieille, c’est elle qui a donné le nom à la propriété.
La tour à été aussi dénommée tour de St Genest, et encore Tourvieille.
Située sur le mas de Tourvieille, c’est elle qui a donné le nom à la propriété.
Le 3 septembre 1607, après avoir obtenu du roi Henry IV l’annulation de construire une tour à l’embouchure du Rhône, qui avait été octroyé à un particulier, les consuls d’Arles par délibération du 8 juillet 1607, donnaient à prix-fait au maître maçon Barthélémy Juran la construction de la tour qu’on avait décidé d’édifier "au bord de la rivière du Rhosne proche du Tampan" (1) pour donner commodité au capitaine de la tour du Boulouard de s’y loger avec ses soldats"

L’entrepreneur s’engageait à construire sur des plans de Anthoine Borel, "bourgeois, homme fort expérimenté en bastiments et a faire des dessains diceulx"(1) en pierre de taille un ouvrage de plan rectangulaire de 5 cannes de long sur 4 de large (environ 10 mètres sur 8), comportant 2 salles voutées desservies par un escalier à vis latéral. Le bâtiment devait être couronné de créneaux soutenus par des mâchicoulis. La porte d’entrée devait être défendue par un pont-levis. Ce travail devait être achevé au mois d’avril suivant sur la base de 25 livres la canne carrée.
Les travaux furent rapidement interrompus et ne reprirent qu’au printemps de l’année 1614. Le 4 décembre 1614, l’architecte Antoine Borel procédait à la réception des travaux, le 12 décembre Juran touchait le solde des 5616 livres et 8 sols qui lui étaient dues pour son travail. Début 1615 le capitaine de la Tour y installa les pièces d’artillerie et autres armes a feu.

Le 8 juin 1615, le conseil de la ville décida d’acheter pour l’usage du capitaine une cabane située à proximité de la nouvelle construction et de démolir l’ancienne Tour du Boulouard désormais inutile, dont on ne conservera que le donjon.
Mais le Rhône continuait ses caprices et se déplaçait encore donc :
Le 10 mai 1656 en exécution d’une délibération, un rapport d’experts concluait à la nécessité de construire une autre tour plus proche de l’embouchure. Le conseil de la ville décidait de vendre la tour du Tampan à celui qui en offrirait la somme de 3000 livres.

Le 19 mai le Sieur François Duport, écuyer, devenait propriétaire de la tour ainsi que ses six cesterées (2)de terres et herbages environnants. A partir ce cette date, la Tour du Tampan fait partie intégrante du domaine de la Vignole ou de Tourvieille. Suite à ça, une partie de la tour désaffectée est devenu pigeonnier dans sa partie supérieure.
Au cours du XVIII me siècle, le mas de Tourvieille passe du domaine de la famille Duport dans celui des Vernon.

De nos jours ne subsiste que quelques ruines, seuls demeurent encore les quatre murs de la tour et quelques pans de la façade.
La tour du Tampan ne devins qu’un élément du domaine de la Vignole et herbages d’Amphize