La ville de Tarascon n’est pas considérée comme un haut lieu de la course camarguaise même si elle a vu naitre dans ses murs quelques bons raseteurs dont le plus connu et le plus capé de tous : Thierry Ferrand.

Parmi les moins connus mais tout aussi méritants, les frères Demissy raseteurs puis tourneurs .

La municipalité de Tarascon en plus du trophée de la Tarasque honorait l’un d’entre eux, Jean Demissy.

Dans la rubrique satisfaction, félicitations à la mairie de Tarascon pour avoir offert les 2 courses du samedi et lundi à la population.
L’occasion de remplir les arènes de familles entières, femmes et enfants qui par manque d’intérêt, ou de moyens, ne seraient pas venus à la course.

Félicitations également pour le choix des taureaux et notamment la complète de Saumade de la première journée.

Dans la rubrique mécontentement un manque évident de travail par des hommes en blanc souvent dépassés par la longueur des cornes ou l’œil noir du taureau.
Exception faite, en première journée, pour Pascal Laurier et en deuxième pour Florentin Garcia.

Je n’ai pas oublié Zechraoui, 4 ème du trophée des As, venu en dilettante lors de la deuxième journée.
A aucun moment Youssef a été le meneur, celui qui met en confiance les jeunes de l’Avenir, celui qui fait les rasets d’attaque, des rasets arrêtés ; Alexandre son tourneur a su tout au long de l’après midi faire monter les taureaux vers la présidence, ou descendre vers le toril, pour que son raseteur lève les attributs dans le déplacement et obtienne les prix du jour.

1- Nazaree de Bon :
Bon premier qui se place et défend bien ses trophées.
Il rentre ses deux ficelles et on se dit que ça commence bien.

2- Criquet de Fabre/Malhan :
Saute seul, bouge beaucoup ; se place bien pour défendre ses ficelles ; mais apparemment il impressionne et le n° 255 des Bernacles les rentrera non sans avoir sauté seul une dernière fois par manque d’action.
Pas de Carmen au retour car plus de sono mais applaudi par le public qui n’a pas omis de lui accorder les honneurs.

Entracte forcée

3- Lexus de Blanc :
sauteur, très sauteur, très haut pour coincer Panicucci contre les tubes.
Course à nouveau arrêtée.
A la reprise, on le craint trop surtout que ce 231 de Blanc cherche le combat, cherche l’homme de son unique corne gauche.
Encore une envolée sur Zechraoui . Le combat cessa faute de combattants et Lexus rentre ses deux glands et les honneurs amplement mérités.

4- Galion de Lautier petit gabarit qui bouge au début mais quand il est fixé il impressionne.
Pourtant sans accélération, sans coup de tête mais bien placé, il prend le dessus sur tous les raseteurs sans exception . La cocarde montera jusqu’à 300 € et retournera au toril avec les honneurs.

5- Caillet de Cavallini, pourtant plus imposant que le précédent, sera dépouillé en 13 mn

6- Régidor de Layalle :
Vaillant ; il accepte les quelques séries de rasets quand on le sollicite.
Mais même constat : manque flagrant de travail pour bien l’apprécier.
Le 430 de Layalle retournera au toril avec ses deux ficelles et les honneurs.

7- Topaze de Laurent :
De bons principes, il connait son terrain et sait le préserver .
Garcia sera le plus en vue d’un 1/4 d’heure longuet