"Samedi 30 mars, à l’appel du syndicat agricole basque ELB, plus de 400 personnes se sont rassemblées pour soutenir les éleveurs de la ferme Pierrette à Espès-Underein, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Leur élevage est touché par la tuberculose bovine, 126 vaches doivent être abattues.
Ils demandent à l’État une amélioration du protocole qui pèse lourd sur les agriculteurs.

Une de leurs vaches est testée positive à la tuberculose bovine.
Conséquence, selon le protocole en vigueur : l’abattage des 126 autres animaux.

"Tous les animaux de plus de vingt-quatre mois ont été testés négatifs, mais la DDPP et les services de l’État partent du principe que les tests ne seraient pas fiables à 100 %, explique-t-il. Donc dans le doute, pour ne pas faire évoluer la maladie sur le territoire, c’est abattage total du troupeau." "

"On abat les animaux, sans résultat" : ces agriculteurs de Normandie sont à bout.

Entre Orne et Calvados, la tuberculose bovine touche la Suisse normande, depuis plus de dix ans, et des centaines d’animaux sont abattus. Le monde agricole s’interroge.

« Ce qui me révolte, c’est que cela fait 11 ans que l’on abat les animaux en Suisse normande. C’est la seule solution que l’on trouve et les chiffres ne varient pas. »

"Un protocole remis en question
Agriculteur dans la commune du Bô, Patrick Levrard n’a jamais été touché par un abattage total de son cheptel, mais il côtoie ses confrères concernés.
Un évènement récent l’a mis hors de lui : la possibilité de voir ses bêtes abattues pour le motif de proximité, malgré des tests négatifs."

En Dordogne la Région accorde des aides pour continuer la lutte

"Plusieurs projets menés dans le département contre cette maladie, transmissible à l’homme(??? NdR), vont bénéficier du soutien financer de la Nouvelle-Aquitaine. (...)
Huit éleveurs du Périgord vert, investissant dans la biosécurité (protection de points d’eau, amélioration des dispositifs de contention, etc.) vont se partager une enveloppe avoisinant les 190 000 euros.
Quant au Laboratoire d’analyse et de recherche de la Dordogne (LDAR 24), basé à Coulounieix-Chamiers, il obtient un peu plus de 230 000 euros pour développer des outils spécifiques en vue de tests de détection de la tuberculose bovine chez les blaireaux, une des espèces qui véhiculent le plus la maladie."

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