Qu’est ce qui peut motiver une passion pour la bouvine ?

  • le spectacle de rue ?
  • les courses dans les arènes ?
  • les élevages de taureaux et chevaux ?

C’est peut être tout à la fois. C’est d’abord l’admiration de la bête sauvage et la poésie qu’elle nous inspire.

La passion ne vient pas spontanément, elle se cultive, elle se nourrit insensiblement au gré de la fréquentation des courses de taureaux. On finit par mémoriser les noms des cocardiers, des raseteurs et des manadiers.
On finit par remarquer le style des raseteurs en piste, on apprécie le professionnalisme et la témérité des uns capables d’affronter des bêtes dans n’importe quelle circonstance et la réserve des autres devant la difficulté.

On analyse le comportement du taureau, son intelligence nettement supérieure à celle du cheval, (car il n’a pas de maître), par son placement en piste, sa position défensive qui révèle son aptitude au combat, par ses démarrages devant la provocation, enfin par ses finitions aux barrières qui peuvent être criminelles.

Au fil des ans, la passion devient connaissance et on peut affirmer avant de l’avoir vu, que tel taureau dans telle piste devant tels raseteurs peut donner tel résultat.
Et enfin, vivre sa passion c’est avoir le sentiment d’appartenir à une grande famille, celle de la bouvine.
Celle qui défend nos valeurs ancestrales, notre propre culture, unique en son genre, face à la multitude de divertissements actuels, qui viennent bien souvent « d’en haut » et dont la télévision est un des principaux catalyseur.

C’est cette passion que nous allons tenter aujourd’hui de vous faire partager.

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