Dins li mouvamen di bras e di cambo dis ome, emé li rasclage di palo, d’ounte li grand de blad s’esquihon en risent dins li rai dóu soulèu, li cordo balançon, li cabro tramblon, li drai viron, lou blad se fringouio, vaguejo, viroulo, sauto, s’endourdo contro li bando, fai entendre de gème e s’escapo pèr li trau di crevèu d’ounte regoulo en brusissènto pluèio d’or sus lou mouloun.

Dans les mouvements des hommes avec le raclage des pelles d’où les grains de blé glissent en riant dans les rayons du soleil, les cordes balancent, les trépieds tremblotent, les cribles virent, le blé se frotte, vague, saute, tournoie, se heurte contre les bandes du crible, fait entendre des gémis et s’échappe par mille trous d’où il ruisselle en bruissante pluie d’or sur le tas.

Il existe encore pas mal de quartiers dans les villes et villages dénommés « quartier des aires » .
Est-ce que beaucoup de gens aujourd’hui connaissent la signification ?
J’en doute !