SOUVENIRS... vidéo St-Cômes et Maruéjols

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L’organisateur était l’Association des Vaches cocardières, le délégué (qui étrennait sa superbe chemise) était Olivier Aumède, le plus jeune de la corporation.
La présidence était assurée par Jacques Roumajon. En vieux briscard expérimenté, il n’a eu rien à reprendre car la course s’est déroulée dans un excellent esprit. Vous pourrez constater, car l’image et le son ne mentent pas, qu’il a dirigé sans être (ce que d’aucuns nomment) : "un président aboyeur de primes"....

La configuration de la course, l’organisation et le bonne ambiance ont fait dire à Madame R-M Vidal, édile afeciouna de Mauguio toujours présente aux courses : "Nous sommes revenus à la source de la Course Camarguaise !". Sentiment unanimement partagé par les 250 spectateurs (minimum).

Cette journée d’estrambord, commença le matin avec une abrivado menée de main de maître par les gardians de Mr Pierre Aubanel, présent à cheval (comme vous verrez) parmi les cavaliers.
Frayeurs calculées, protections respectées, tout s’est déroulé sans anicroche.

Puis ce fut l’apéritif et le repas où les commensaux eurent du mal à se lever... heureusement la course était à 15h 30....

Une course qui, non seulement par elle-même était exceptionnelle.
Elle a été particulière car elle a été le témoin d’une passation de pouvoirs.
En effet, juste avant la course , le club taurin "Biòu et Toros Vaunageol" a tenu à honorer son président fondateur qui, pour des raisons de santé, a passé la main au nouveau président Jean Louis Allier.
Moments de bonheur, de tristesse... partagés par tous.

Guy Martinelli, homme de Bouvine, homme d’organisation, revistero bien connu, a reçu un hommage plein d’émotion et de sincérité de la part de son successeur.
Guy Martinelli et son épouse ont eu le témoignage de 6 années créatives de cette bande de copains qui, ensemble, ont porté "Biòu et Toros Vaunageol" sur les fonds batismaux de l’afecioun.

Dans son intervention, le président Allier a déclaré, solennellement, que le club taurin suivra pas à pas le chemin qui lui a été tracé. La tradition camarguaise, la culture espagnole ne cesseront de grandir
à St Côme et Maruèjols.