Ce fut le début d’un duo qui draina les foules et défraya la chronique surtout après le fâcheux désaccord avec la direction des arènes de Beaucaire qui provoqua en 1952 le refus de raseter de Manolo Falomir et la prime de 150 000 francs à la cocarde de Vovo.

D’autres courses mémorables, il y en a eut avec la panique dans les arènes de Lunel, la démolition des arènes de Mouriès, la fureur aux Saintes et surtout les deux courses d’apothéose du 11 novembre 1952 et celle du 14 novembre 1953, aux arènes de Nîmes, en compagnie de Mioche, Sangar, Juif, Cosaque, et Gandar.

En cette année 1953, Fidani avait assuré sa suprématie sur le jeune Falomir face à Gandar à la cocarde d’Or à Arles.

A Nîmes pour le final de la saison taurine, la lutte Fidani / Falomir face à Vovo fut encore extraordinaire d’intensité jusqu’à ce que Fidani soit catapulté contre un mur d’enceinte sur une explosive envolée de Vovo.

Une fin prématurée.

Malheureusement Vovo, étalon turbulent, géniteur dans plusieurs manades, brutal barricadier, atteint de douloureux et nombreux coups internes disparut prématurément des pistes en 1955 à l’âge de 11 ans pour finalement mourir épuisé durant l’hiver 58/59.

Un bas relief, apposé par le Comité des Fêtes en 1986 (NdR), glorifie son épopée sur le mur d’enceinte des arènes Saintoises.