Le Marquis de Baroncelli est mort.
La France occupée va être libérée. Aux Saintes , la manade Santenco est, depuis quelques années, exploitée par la fille du Marquis, Frédérique et son mari Henri Aubanel.

Après "Lou Prouvenco" mort en 1909, la judicieuse sélection du Marquis va provoquer l’éclosion d’une profusion de bons cocardiers Tandot, Maianen, Set-Mouraou, Vivarès, Indian, Poëte jusqu’à la grande super royale des années 40 où courraient : Brun, Cabussaïre, Bernissois, Félibre, Cinq Francs, lebrau, Dur, Meissonnier, qui faisaient le plein d’aficiouna dans les arènes méridionales.

Né de la fugueuse Gypsis.
Enfin à l’apogée de la gloire de la devise rouge et blanche de la manade Santenco naissait en décembre 1944, le terrible VOVO qui allait défrayer la chronique de la bouvino,

Né de la vache Gypsis, elle fille de Marseillaise de pure race Baroncelli, Vovo doit son nom de au surnom affectueux donné à Pierre Aubanel qui découvrit à l’abri d’un tamaris ce magnifique jeune veau de Gypsis.

Mais si on connait avec certitude le nom de la mère de Vovo, il n’en est pas de même pour son géniteur.
Echappée d’une bandido à Beauvoisin, Gypsis a été retrouvée parmi les bêtes de la manade Raynaud où un étalon l’a saillie durant son fougueux séjour au Sauvage...