{{PAS DES ANGES CHEZ SAINT-PIERRE}}

Avec pour démarrer, un premier de luxe que ce CALENDAU, génétiquement méchant qui alterne les sauts en solitaire et les envolées derrière tous ses adversaires. De plus, il ne fait jamais le voyage pour rien, tapant en force dans les arrivées , ce qui lui octroie plusieurs récompenses. Les deux glands pour Martin-Cocher et les ficelles au Cailar au terme d’une séance toute en percussion et en domination.

Avec le cinquième, CALABRUN , on est encore dans le solide. Quand on vient le chercher, il est capable de sauter après l’homme ( Martin-Cocher, Gaillardet) ou des se dresser sur le marche-pied. Les attributs partis, aux ficelles il se pose en utilisant les angles, répliquant à tout avec envie. Derrière DMC ,il brise les planches et il rentre une ficelle après une prestation réussie.

  {{AIOROS UNE NOUVELLE STAR ?}}

Pour Les Baumelles, sorti second, ASLAN met du temps à trouver ses marques. Il s’évade à plusieurs reprises mais dans les séries, il met la pression en faisant le pas avant le contact. Guyon est mis en péril sur une belle anticipation où Carmen retentit. Hélas sur un saut, il se blessé à la patte arrière gauche et doit être réintégré à la 14eme minute, porteur de son second gland.

Le pur cocardier(4ème) AIOROS demande illico une grosse réflexion !
Véritable patron, les départs sont pour la plupart anticipés. Quand on le cite dans son terrain, il finit fort à la planche, passant même la tête après Guyon ou Martin-Cocher. Tout est observé à la loupe et à l’attaque du raset, il est sur l’homme avec une étonnante rapidité. Zbiri lui lève son deuxième gland dans le temps additionnel. 13 fois la musique pour cette séance prometteuse, à revoir dans un plus grand espace et une opposition supérieure. Il en a le potentiel...

  {{LA MÉCHANCETÉ DES BLATIERE-BESSAC}}

Le 3ème , SOURIRE, ne fait pas dans la tendresse, comme toute la race d’ailleurs. Attention, il ne faut pas traîner à la barrière, même si au passage il est encore un peu tendre. Mais comme aucune série ne lui est proposée , le travail est décousu . Ça s’améliore aux ficelles, la première est pour Guyon et la deuxième rentre en musique. À revoir avec un peu plus de maturité.

Quant au dernier, MAORI, il étale lui aussi une grosse violence, si bien que les approches sont rares... Puis quand les calculs stoppent, il est attaqué dans les règles et il laisse vite ses pompons. On passe aux ficelles, le taureau se positionne, en imposant des rasets plus longs. Martin-Cocher et Pradier lui lèveront ses cordons mais pour lui aussi le métier sera nécessaire et il devrait faire affaire.


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