Ils étaient 7 à faire la capelado et Yassin Naïm (5pts) a été le plus entreprenant et le plus loyal.
Dans la même catégorie, on trouve Gaillardet (7pts) et Soler (4pts), seul Charrade n’a rien levé.
Guyon, Allam et Fouad ont complété l’équipe.

En ouverture, IBIS de Layalle détient un coup de tête qui frôle souvent les bras.
Bien entrepris, il s’approche des planches, en acceptant volontiers toutes les séries, plus dangereux du côté gauche. Aux ficelles, il impose son autorité et il n’est guère inquiété si bien qu’il les rentre en musique. Un premier très performant,

Pour une première pour lui à ce niveau, SOUVIGNARGUAIS des Baumelles se montre fringant dans ses entreprises et percutant dans ses répliques.
Sur Gaillardet, il passe même le poitrail (carmen). A l’évidence, le potentiel est là...Et dans les séries, il améliore son comportement, s’avérant de plus en plus menaçant dans les arrivées.
Un second prometteur.

Le bel HEMINGWAY de Paulin fait sa loi, empêchant les reprises tout en utilisant une belle vélocité.
Quand il a l’homme dans son objectif, il lui saute après, tout en puissance derrière Guyon qui y laisse son pantalon. ..
Sérieux et barricadier, il se montre le maître des lieux, dans le registre complet. Au bilan final, il n’aura cédé qu’un gland, gland tombé seul !
A revoir dans un plus grand espace...et avec une opposition plus entreprenante.

Généreux, SHOGUN de Layalle, prend tout avec beaucoup d’avidité.
Aucun refus et des raccompagnements positifs. Il ne perdra ses rubans qu’après 5 minutes, le tout dans des séquences de vaillance.
Aux ficelles, ça se calme évidemment et avec un peu plus de sélection, il est rarement en danger. Dans les enchaînements, il se livre avec un gros cœur et sa fin de prestation est fort animée.

Le 5eme, PEGASE des Baumelles ne s’économise guère, en répondant du tac-au-tac, pas toujours sollicité dans les règles.
Un coup de "teston"une corne horizontale compliquent les coups de crochet. Une belle percussion sur Charrade lui vaudra l’air de Bizet.
Placé, les départs se raréfient...
Et les ficelles au toril lui itou !

Quant au dernier, MALRAUX de Paulin, pourrait écrire l’histoire tant il détient du potentiel.
Attaqué avec prudence de par sa réputation barricadière, il sera délaissé.
Seul Naïm sera son adversaire et cinq rasets tous ponctués par des envolées en contre-piste, frôlant constamment l’accrochage. Il ne cédera, à ce dernier que la coupe...
A retrouver sans modération, ce qui confirme la montée en puissance de cette race.