Autour de la course :

Valentine (027) de Chaballier.
Véloce et cogneuse à la planche, elle tâtonne avant d’en imposer aux tuniques blanches.
Son envie d’en découdre est manifeste.
Elle répond aux rasets en rafales, avec une grande facilité due à sa souplesse. À mesure que la course progresse, elle affiche une préférence pour les rasets individuels. Elle gratifie certains raseteurs de fortes conclusions. Elle se fait déposséder de tous ses attributs, au terme d’un combat appuyé.
Son engagement lui vaut six « Carmen », ainsi que pour son retour au toril.

Saintoise (130) des Baumelles.
Elle répond à tous les rasets avec vitesse et détermination.
Elle joue des cornes pour défendre ses attributs, et deux crochets s’envolent. Les tuniques blanches l’assaillent de toutes parts ; le président de course doit les reprendre.
Cinq « Carmen » ponctuent sa course, ainsi qu’un autre pour le retour au toril.

Sarah (917) de La Galère.
Rapide et bagarreuse, elle n’hésite pas à aller au-devant des blancs.
Elle coupe régulièrement le terrain pour déstabiliser les raseteurs. Elle affiche rapidement une préférence pour les rasets longs. De nombreuses conclusions tête par-dessus la planche, et une forte conclusion sur Guyon. Ce qui lui permet de ramener les ficelles retournent au mas Thibert
Il entend quatre fois l’air de Bizet, ainsi que pour son retour au toril.

Octopussy (855) de Chapelle.
Très rapide, elle conclue aux planches selon le raset : en freinant, en cognant, en passant la tête par-dessus.
Elle répond à tous les rasets, mais change de place pour imposer le tempo aux hommes en blanc. Lorsque elle est mal travaillée, elle se défoule sur les planches.
Le second gland et les ficelles retournent au mas de Pernes.
La Cocardière d’Argent a droit à neuf « Carmen », ainsi que pour son retour au toril.

Thérésa (448) de Blatière-Bessac.
Elle sort avec la force tranquille de celle qui connait sa force.
Elle réclame le travail, et ses accélérations sont dosées mais redoutables. Les rasets s’allongent jusqu’à la planche, et la Cocardière d’Or fait étal de son bagage technique aux planches : elle cogne, elle freine, elle s’envole.
La seconde ficelle retourne au mas des Iscles.
L’air de Bizet retentit huit fois, ainsi qu’un autre pour son retour au toril.

Valsière (605) de Chaballier.
Dès la sortie du toril, la triple Cocardière d’Or en impose.
Les tuniques blanches vont s’employer à la déposséder de ses attributs en l’attaquant en rafales ; accélération et conclusion puissante ponctue chaque assaut. Cogneuse et expérimenté, elle rentre la seconde ficelle.
Elle entend neuf fois « Carmen », ainsi que pour son retour au toril.

Azalais (676) de Ricard.
Elle conclue parfois le raset en cognant à la planche, mais souvent en s’envolant derrière le raseteur. Ce qui lui perdre du temps en contre-piste.
Malgré cela, elle délivre de bonnes conclusions qui lui valent le disque. Les glands et les ficelles retournent au Domaine de Méjanes.
Elle a droit à cinq « Carmen », ainsi que pour son retour au toril.

Beretta (150) de Nicollin.
Elle sort avec beaucoup de gaz, et l’envie d’en découdre.
Elle répond aux attaques en rafales. Certaines conclusions appuyées à la planche lui valent le disque. Grosse frayeur sur Gougeon qu’elle renverse aux bois. Secoué, le raseteur s’en tire sans blessure.
Huit « Carmen » ponctuent sa course, ainsi que pour son retour au toril.

La présidence décerne un « Carmen » général pour la qualité des cocardières, et pour l’implication des raseteurs.

Palmarès de la course.
1er Prix du Meilleur Raseteur des Vaches Cocardières : Michaël Gougeon
2ème Prix du Meilleur Raseteur des Vaches Cocardières : Tom Vacaresse
1er Prix Philippe Thiers : Loïc Auzolle
2ème Prix Philippe Thiers : Rémi Guyon
Raseteur le plus méritant de la Finale : Tom Vacaresse
Meilleure Vache Cocardière de la Finale : Valsière de Chaballier