Située à 12 kilomètres de Beaucaire, a quelques pas de Bellegarde et du grand mas des Corrèges, la manade Beaucairoise possède d’assez vastes prés qui suffisent à nourrir les quelques soixante têtes de bétail cornu et une dizaine de montures, ce n’est qu’un début , car la manade n’existe que depuis 2 ans à peine.

Nous avons assisté au bistournage de 10 taureaux de course libre, âgés de quatre ans, dont le fameux Hercule, qui blessa Granito à Montfrin.
Ce travail s’est très bien déroulé, grâce au concours de quelques très bon aficionados et surtout du manadier-caballero Pierre Saurel.

La bonne humeur n’a cessé de régnier tout au long de cette journée.
En causant avec les manadiers, nous avons pu apprécier les sacrifices qu’ils sont en train de consentir. Leur but tout entier tend à acquérir par des croisements le pur sang Camargue. Les manadiers Beaucairois achètent beaucoup de produits à Rouvillain, de qui ils tiennent le Japonais et le Mauguiolen. Nous devons dire aussi que les taureaux de course libre sont d’une présentation irréprochable, reste à savoir si la qualité de la bravoure est égale. Mais pour cela il faudrait voir ces taureaux dans une grande piste face à nos razeteurs.

La direction des arènes de Beaucaire n’a pas cru bon de présenter la course des manadiers Bon-Nou, c’était tout au moins un geste de sympathie qu’ils se devaient de faire.
Les courses de St Gilles seront fournies par la manade Beaucairoise avec abrivado et bandido, et bientôt toute la mande remontera du coté de la cité saint gilloise pour y passer l’hiver
La journée s’est terminée par un déjeuner très intime.