Introduite en Europe à la fin du xixe siècle (1863) dans des sacs de grains de semence provenant du Canada, l’Ambroisie à feuilles d’armoise a colonisé de nombreux milieux et est devenue une source majeure d’ allergies.
Elle est peut-être, parmi toutes les "mauvaises herbes", celle qui mérite le mieux son qualificatif. Non seulement elle colonise champs et jardins, mais en plus, son pollen est particulièrement dangereux et cause allergies, asthme, conjonctivites, eczéma et urticaire...
Soigner ces allergies (selon les cas avec l’emploi de antihistaminiques, collyres et sprays nasaux, antiallergiques, broncho-dilatateurs, vasoconstricteurs, corticoïdes locaux,...) coûte plusieurs millions d’euros à la Sécurité Sociale chaque année.
C’est une plante des sols pauvres, qui pousse volontiers dans les régions arides. Elle prolifère sur les sols abîmés, qui ont perdu leur humus, et dont la structure a été détruite. Elle aime les sols secs, et tolère le sel .

De nos jours, 53 départements sont touchés par cette mauvaise herbe selon l’INRA, principalement à cause du réchauffement du climat.

L’envahissement du territoire français par l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) constitue une préoccupation de santé publique.

En Amérique du Nord, l’ambroisie constitue une nuisance reconnue depuis longtemps au Québec, où elle est surnommée « herbe à poux ».