En provençal : càrri.
Actuellement, camion servant à transporter les taureaux et les
chevaux, spécialement aménagé à cet effet.
Avec les temps modernes et ses contraintes, des difficultés apparurent pour amener les taureaux des prés aux arènes et inversement.
La solution fut l’utilisation du véhicule de transport.
Le tout premier fut un véhicule sans fond avec des roues indépendantes, donc sans essieux.
Les taureaux marchaient sur le sol. Il tenait plus de la cage roulante que du camion !
Puis, ô modernité, ce fut un char avec un fond en planches tracté par des chevaux
Le char - Mas Thibert |
Maintenant il s’agit d’un camion doté des joies d’un moteur à explosion et qui a conservé ce nom.
Mr Ranc M. affirme dans le Camariguo num 84 de 1979, page 516, que :
- " après la guerre de 14-18., le premier char à moteur fit son apparition chez Durand. "
(Voir l’article sur ce lien : A Beaucaire... Chez Robert on est bourrelier-sellier depuis 1881 )
L’intérieur est, généralement, séparé en deux compartiments : 2/3 et 1/3 de la longueur. Le plus grand est situé à l’avant.
Les deux compartiments sont séparés, dans le sens de la largeur, par le mejan (mot à mot : bat-flanc). Par extension, cette cloison à donné son nom au compartiment.
Il est destiné à faciliter le travail des gardians.
mejan d’estable : cloison que l’on met entre les vaches.
(Extrait du Trésor du Félibrige)
Noeud d’attache des bourgines* lorsque le taureau est transporté (noeud de cabestan)