D’après le fascicule de Alain Maureau, publié en 1971, "Historique et évolution de ce spectacle du XVIIIe au XXe siècle", vers 1875 on pouvait distinguer :

  • La course Provençale, qui répond à une expression purement locale et dont l’origine se confond avec les plus anciennes traditions, reste toujours en grand honneur mais elle est réservée désormais à des hommes exercés qui seuls pénètrent dans l’arène pour pratiquer le raset.

L’art des toreros inspirèrent bientôt un second type , échelon intermédiaire entre la corrida et la course Provençale, empruntant aussi quelquefois des éléments à la landaise et dont le véritable créateur, le Pouly de Beaucaire, parcourut en triomphateur pendant de longues années toutes les places du Midi et même les capitales étrangères [1].

Connue sous le nom de course de quadrille, elle consistait essentiellement en un jeu élégant de cape et de banderilles, agrémenté de sauts avec et sans perche par dessus la bête et terminé par une mise à mort simulée par la pose d’un ruban sur le cou du taureau.

Par exemple, le quadrille du Pouly comprend des mantellistes, un sauteur à la perche, le célèbre et fidèle l’Aiglon, un sauteur raseteur et un écarteur à la mode landaise.

Les toréadors qui la pratiquaient adoptèrent le costume espagnol, mais s’ils se coiffèrent de la montera, ils lui préférèrent souvent une résille de laine, semblable à celle que l’on voit sur les estampes de Goya.
Les exécutants de courses landaises portent le béret blanc ou bleu, la veste navarraise en velours brodé, la culotte blanche serrée au genou par un ruban. [2].

[1sur la dynastie des Pouly "Gloires camarguaises"

[2compte rendu de la course landaise du 3 mai 1875 ( bibliothèque Calvet)