Au fémnin : la peloto.

A remarquer que le "e" provençal se prononce "é" pour ne pas confondre "la patrone" en provençal et "la pelote" élément de costume en français.

Synonymes : mèstre, mestresso.

Dans notre contexte c’est le manadier lui-même ou son gardian salarié.

René Domergue dans son livre "La parole de l’estranger ou L’intégration des étrangers dans un village du Midi 1900-1960" précise que la societé agricole locale fin XIXème début XXème, était constituée en premier des "bons propriétaires" : li pelot qui vivent à l’aise, peuvent s’acheter une terre, se payer une automobile...

Autre sens : citation

"Pour briffer nous préférons aller au bistro où avec une trentaine de pelots on peut s’en tirer." (Frédéric Dard)

D’après le "ABC de la Langue Française" (et autres dictionnaires concomitants), en argot, un "pelot" peut être défini comme étant un sou, une pièce de cinq centimes, de la petite monnaie...
D’où l’extrapolation sur l’origine du vocable :
Et si le pelot de Camargue était celui qui distribuait les pelots  ?