Source : http://www.ariegenews.com/
où on peut lire :

"Il n’y a pas si longtemps, en 2010, l’Ariège a connu un grave épisode de tuberculose bovine, une maladie d’un autre siècle que l’on croyait bien avoir définitivement éradiqué.

Dans les années 50, plus de 25 % du cheptel français était atteint par cette maladie contagieuse (soit 400 000 bêtes), depuis cette époque, de vastes campagnes de dépistages ont été mises en place et on arrive aujourd’hui à un taux de prévalence inférieur à 0,1 % (soit 60 à 100 cas pas an). "

Des lésions ont été décelées à l’abattoir de Pamiers et un arrêté préfectoral pris dans la foulée le 30 janvier 2015. Une découverte conduisant un exploitant à abattre partiellement son troupeau alors que l’autre a été contraint à un abattage de la totalité de ses bêtes.

Le premier agriculteur a pu bénéficier d’une dérogation, une mesure possible depuis le 4 juillet 2014, mais qui contraint l’éleveur pendant dix ans (au lieu de 3 en temps normal) à suivre un lourd protocole (désinfection des bâtiments, vide sanitaire de cinq mois sur les parcelles, doubles clôtures…) doublé d’une interdiction de vendre ses produits en dehors du circuit de distribution classique (pas de vente directe, seulement en en boucherie).

Donc le gibier ?

en zone infectée, les blaireaux, cervidés et sangliers pourraient transmettre la tuberculose bovine. Dans ce contexte de résurgence de la maladie, les autorités ont demandé l’analyse de plusieurs de ces bêtes depuis le mois de mai.

En 2010 d’importants prélèvements suivis d’analyses avaient été réalisés en relation avec la fédération des chasseurs et le laboratoire vétérinaire dont le responsable était à cette époque-là catégorique : « la faune sauvage n’est qu’un témoin de l’infection des animaux domestiques plutôt qu’un réservoir primaire.

Du côté de la fédération départementale des chasseurs, Jean-Luc Fernandez tape du poing sur la table : « pendant des années nous avons analysé des centaines de cerfs, chevreuils, sangliers pour prouver que le gibier n’est pas à l’origine de cette maladie…

Il nous en a tout de même coûté 20 000 euros par an pendant la durée de ces analyses. Le bénévolat c’est fini.

Ah Bon ?

Vous pouvez lire l’article dans son intégralité sur ce lien :
http://www.ariegenews.com/ariege/agriculture_environnement/2015/92581/tuberculose-bovine-les-chasseurs-refusent-de-passer-a-la-caisse.html