NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée
On s’en doutait et nous l’avions prévu...
La Feria de Pentecôte, à Nîmes, prévue du 28 mai au 1er juin est annulée.
Coup dur pour la tauromachie comme pour la course camarguaise, (...)
toutes ces annulations nous amèneront vers une saison blanche.
Elles nous affectent tous car elles nous privent pour les uns, d’un passe-temps, pour d’autres d’une passion.
Par contre il serait bon de mettre ce temps mort à profit pour que le conflit Hommes en blanc et Fédérations de Manadiers se règle...
Faisons confiance à la médiation de la nouvelle F.F.C.C.
Il faudra reprendre gaiement car déjà qu’en temps normal les gradins ne se remplissent pas, pendant cette période d’inactivité beaucoup qui venaient déjà à reculons se trouveront d’autres activités peut-être avec les conséquences que nous redoutons.
Mais ce sera, aussi, le moyen de mesurer l’impact économique de l’absence d’événements tauromachiques.
Si pour quelques mois c’est catastrophique qu’est-ce que cela va être si ils disparaissent comme le voudraient certains ?
Messages
1. NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée, 9 avril 2020, 18:29, par VOVO
Il faudra certainement quelques levées de tridents du style du 17 novembre 1921 pour revendiquer notre " CULTURE " et nos " TRADITIONS " léguées par nos anciens !
Frédéric MISTRAL - Folco de BARONCELLI - Joseph d’ARBAUD - Bernard De MONTAUT MANSE : Voilà des grands noms, des grandes figures qui ont marqué leur époque, il y a déjà un siècle de cela !
2. NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée, 9 avril 2020, 20:01, par Bernard
Sauf que dans ce cas précis, tous ces grands hommes n’y auraient rien fait, absolument rien
— comme don Quichote et les moulins a vents
1. NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée, 10 avril 2020, 11:08, par VOVO
Désolé Bernard, mais le moyen de perdre une guerre, c’est déjà de ne pas combattre !
Comment la voix d’un PRIX NOBEL DE LITTERATURE ne peut pas être prise en considération ?
2. NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée, 10 avril 2020, 12:17, par VOVO
La COUPO SANTO aurait-elle plus d’atouts que son auteur ?
3. NIMES :
La 68e feria de Pentecôte est annulée, 10 avril 2020, 09:53, par Liberté
C’est le moment de repenser totalement la course camarguaise et revenir aux fondamentaux.
Finalement qu’est qui est transcendant dans ce combat entre un homme et une bête sauvage ?
Se poser la question est déjà une recherche sur le bien fondé d’une tradition qui remonte à la nuit des temps.
Quelles règles du jeu s’est-on imposé lorsque l’homme a voulu se mesurer à cette bête emblématique : donner de l’importance à cette bête mythique puissante qu’est le taureau de Camargue objet de toute notre admiration.
C’est ensuite la place de l’homme qui le défi depuis l’antiquité comme pour tenter de lui imposer sa loi et se comparer lui même à un Dieu.
Quelques millénaires plus tard, la "course camarguaise" qui était le fleuron de l’évolution des jeux de l’arène s’est perdue en conjectures nourries de confrontations d’intérêts privés qui ont pris le pas sur la réflexion collective.
Accumulation de règlements, classements, compétition exacerbée, conflits d’intérêts, il s’en est suivi une diminution de la qualité du spectacle avec pour corollaire le dépeuplement des arènes.
Le tout sans que (toutes) les instances dirigeantes n’aient pris la mesure de la gravité de la situation.
Ajoutons-y le changement d’époque et de mentalité de tous les acteurs et vous conviendrez qu’il est urgent de revoir le problème dans sa totalité.
J’espère que l’arrivée du nouveau Président Fédéral contribuera à la renaissance de notre passion favorite : "La Nouvelle course Camarguaise".
Liberté