Après deux bons taureaux jeunes de Chauvet (616 et 612) pour l’école taurine de Châteaurenard, c’est dans les rafales et devant une demi-entrée que M. Archet annonce la capelado avec Aliaoui, Boudoin, Boyer, Chig, Maurel, Pinter aidés par Martinez et Rado P.

• Blatière-Bessac :
  EUREKA (518), 1er : chasse, se dégage et répond sans finir ou cogne fort en menaçant. A la 5ème il se soulève en musique après Maurel mais s’éteint à partir de la 7ème. Il termine sa faible prestation en silence avec son deuxième gland.
  DANTES (433), 5ème : parcourt la piste en tous sens, prend quelques rasets au passage mais sans s’intéreser vraiment à ses adversaires. Après la perte de ses attributs (7ème), il continue dans le même registre, refuse toujours le combat et rentre ses ficelles dans l’indifférence.
• Chauvet :
  PICASSO (050), 4ème : le célèbre bisco fait du large, raccompagne dangereusement Maurel et Chig puis tient les blancs en respect par ses fusées aux planches. Maurel ne lui offre le premier raset qu’à la 5ème, et à la suivante il se soulève derrière Aliaoui (Carmen). Faisant avorter la plupart des tentatives, finissant les autres mourre ou cornes passés (Carmen à la 13ème), ou par ses coups de barrière (musique avec Momo à la 14ème), c’est le maître de la piste. Il retourne sa cocarde avec les honneurs dûs à son rang.
  PELICAN (416), 3ème : rapide et vif, va volontiers sur les hommes mais en lâche un pour fuser sur les autres. De ce fait il prend peu de bons rasets. Aliaoui l’entraîne aux bois en musique à la 6ème, il récidive à la 10ème et Moine l’imite dans la même et à la 13ème. Farid lève son second gland sur la sonnerie (musique) et le reste retourne avec un sixième Carmen (Pinter se retire sur claquage).
• La Galère :
  ELUZATE (211), 2ème : le grand larguet cherche les blancs sans s’arrêter, s’approche des barrières, y cogne et s’y soulève derrière Moine en musique. Il fait de même sur Aliaoui à la suivante mais ne trouve jamais sa place, préférant jouer au bûcheron. Un coup de barrière sur Maurel à la 13ème et un énorme sur Moine avant la trompette lui valent deux Carmen avant celui du retour avec ses cordons jaunes.
  TIENOU (630), 6ème : un magnifique biòu qui vient passer puissamment les cornes à chaque sollicitation. Il s’impose rapidement et entend plusieurs fois Carmen : à la 3ème avec ses coups aux barrières derrière Moine et Chig, en cassant les planches sur ce dernier, à la 5ème en récidivant sur David, à la 8ème en brisant de nouveau les bois aux trousses de Maurel, à la 11ème en faisant de même derrière Boyer et à la suivante avec Mohamed. Ce foudre de guerre n’a perdu ses attributs qu’à la 9ème et retourne ses bobines justement honoré et applaudi.

Raseteurs et tourneurs sont exempts de reproches, comme le président Archet. Celui-ci a fait jouer Carmen pour remercier les afeciouna qui ont affronté les bourrasques incessantes d’Eole déchaîné.

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