Cette langue, Salva pour un même mot connaît diverses prononciations comme tu le soulignes.
Le Provençal Mistralien est le parler rhodanien.
C’est exact qu’ici, dans la vallée du Rhône les "r" ne sont pas roulés mais sont entendus tout à peine en "l" (Ex. Bèucaire s’entend Bèucaile ; Tarascoun s’entend Talascoun).
De même puisque tu en parles, les "ch" finaux ont disparu comme le fait remarquer Mistral dans son trésor du félibrige . Ex Puech devient pue ou piue (puy-sommet...) ou Nuech devient niue ou nue (nuit) ... Et comme tu le dis les nasales deviennent linguales adoptées à l’écrit comme une facilité.
Ceux qui utilisent encore le terme de patois en parlant de la langue d’Oc sont loin de la réalité.
J’ajouterais pour conclure cette affirmation de Claude Francès ACHARD (docteur en médecine 1751/1809) :
" patois ou patouès : patois jargon du peuple.
Le Provençal ne saurait être regardé comme un patois, puisqu’au lieu de dériver du Français, il a la gloire de lui avoir donné naissance".
Cette langue, Salva pour un même mot connaît diverses prononciations comme tu le soulignes.
Le Provençal Mistralien est le parler rhodanien.
C’est exact qu’ici, dans la vallée du Rhône les "r" ne sont pas roulés mais sont entendus tout à peine en "l" (Ex. Bèucaire s’entend Bèucaile ; Tarascoun s’entend Talascoun).
De même puisque tu en parles, les "ch" finaux ont disparu comme le fait remarquer Mistral dans son trésor du félibrige .
Ex Puech devient pue ou piue (puy-sommet...) ou Nuech devient niue ou nue (nuit) ...
Et comme tu le dis les nasales deviennent linguales adoptées à l’écrit comme une facilité.
Ceux qui utilisent encore le terme de patois en parlant de la langue d’Oc sont loin de la réalité.
J’ajouterais pour conclure cette affirmation de Claude Francès ACHARD (docteur en médecine 1751/1809) :
Le Provençal ne saurait être regardé comme un patois, puisqu’au lieu de dériver du Français, il a la gloire de lui avoir donné naissance".
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