Dragon du fleuve, appartenant au légendaire provençal.
Cracheur de feu, mangeur d’hommes, terrorisant la ville de Tarascon et ses environs, symbole de la nature hostile, il aurait été dompté par Sainte Marthe.



La tarasque exposée au Museon Arlaten.</center

Elle représente le dragon dompté, selon la légende, par sainte Marthe. Elle était portée par des hommes qui se glissaient sous la carapace lors des processions qui avaient lieu deux fois par an.

Ainsi, le corps de la bête est composé d’une demi-sphère recouverte d’écailles vertes, soulignées de brun et de jaune, ponctuée de piquants verts à la pointe ensanglantée, le tout étant entouré d’un bourrelet rayé rouge et blanc.
L’épine dorsale est couronnée d’une crête épineuse et une longue queue horizontale en bois, peinte d’écailles, est fixée à l’arrière.
A l’avant, une tête noire et ronde, à la face féroce, exhibe une bouche ouverte qui laisse voir deux rangées de dents pointues.
La lèvre inférieure est ensanglantée.
Sur le sommet de la tête, entre deux oreilles noires, est fixée une crinière.
Enfin, deux yeux exorbités ainsi que les larges et profonds naseaux renforcent l’aspect effrayant de la bête.

Chaque année, à l’occasion des fêtes qui portent son nom, une effigie en carton de la Tarasque est promenée dans la ville de Tarascon par "Li Tarascaire" (les chevaliers de la Tarasque). Elle est portée par seize chevaliers de l’Ordre dont huit se trouvent dans le corps de la bête, prêtant vie au monstre et symbolisant les victimes qu’elle a avalées. Les autres chevaliers représentent les fondateurs de la ville.
L’Ordre des Chevaliers de la Tarasque a été constitué en 1474 par le roi René.

NB : La "tarasque" tire son nom de Tarascon (Tarusco) et non pas le contraire.