Coté raseteurs, si tous ont participé je retiendrai Fouque présent du début à la fin bien qu’ayant simulé un départ genre joueur de foot qui refuse de jouer et rentre dans le car.

Il a su par la suite, travailler le taureau dans son terrain, rarement dans ses déplacements.
Sa confrontation avec SIRION fut un pur régal que bon nombre d’afeciouna aimerait voir tous les dimanches.
Seul au départ, à le provoquer départ arrêté en sachant que le Mailhan allait lui fermer la porte, il n’a pas hésité à repartir de plus belle pour se refaire embarquer sentant le souffle du taureau dans ses jambes et les cornes menaçantes ; arriver à se dégager pour un saut rapide et libérateur.

Prenant confiance, Chevalier s’y est essayé à droite et Gilbert à gauche.
Un nouveau grand cocardier nous vient des Bernacles, plein de fougue, de méchanceté et d’intelligence. Dominateur dans les séries, maître de la piste à la fin, SIRION voyait tout, surveillait tout avec un calme olympien mais prêt à se jeter sur sa proie à la vitesse du léopard.
Le Malhan rentrera ses 2 ficelles intactes.

Avant lui un bon COCHISE a su tenir sa place de 1er en sachant se dégager et pousser quand il fallait si la pression montait.
Une belle série à la 1ère, ficelle bouche fermée où il ne refuse rien et une 2ème qui repartira chez les Raynaud.

Même Constat pour CAMISARD qui se fait dépouiller dans ses déplacements puis qui surveille mieux, qui pousse fort comme sur Gilbert et qui va tenir tête aux blancs jusqu’à l’ultime minute.
Ce 416 de Martini a un bon potentiel.

EMBRUN n’est pas un 4ème.
Il est d’une grosse ossature, reste à son rythme.
Malgré quelques réactions d’énervement comme sur De Andrade, sa fin de course manquera de puissance. Il sauvera tout de même une ficelle avec musique pour sa vaillance.

EMBRIGADO doit avoir du Lautier et pourtant c’est un Plo.
Il se tourne dans les reprises comme un chat.
Plein de méchanceté sa corne est toujours menaçante au ras des bois.

Malheureusement un peu trop délaissé, EMBRIGADO va s’évader quelque temps, vite revenir mais trop craint quand il se place : il sera gaspillé par les blancs.
A revoir ce Plo avec une autre confrontation.

A contrario, PISTOLET sera mis en valeur par le travail des blancs.
Il vient fort sur le raset mais freine au contact des planches.
De Andrade, Garcia sont serrés de près.
Une belle débauche d’énergie du taureau de Gillet qui subira sur la fin mais gardera ses bobines.

Pour terminer ADILOU de Didelot/Langlade, pur barricadier qui se donne sans compter.
Les blancs sont épuisés et afin de juger ses limites, le manadier en profite pour demander de prolonger son temps à 15’.
La 1ère ficelle sera pour Garcia à l’ultime minute, récompensé de son travail incessant et propre.

Si Martinez obtient le plus de points principalement sur les attributs dans les premiers moments du taureau, Chevalier, Gilbert, De Andrade, Garcia ont travaillé le plus souvent avec respect, départ de la planche, taureau arrêté.

Un final en musique pour terminer une course d’une belle intensité générale.

Avant la finale de mardi Martinez 46p,Garcia 37p,De Andrade 33p, Fouque 30p