FINALE PALME D’OR du lundi 29 juillet 2024
Pratiquement plein

Cette finale ne nous laissera pas un souvenir inoubliable.
Elle a débuté avec une somptueuse capelado où se sont mêlés, sous l’insigne des jeux Olympiques, gardians avec les drapeaux de 14 nations, 5 délégations sportives beaucairoises de jeunes gens représentant la diversité des associations.

Associations Sportives beaucairoises, les groupes folkloriques, la reine d’Arles, les 2 peñas « Camarca » et « la Provençale » entremêlées et enfin les 9 raseteurs finalistes parmi lesquels vont se distinguer pour cette compétition : Marignan-Cadenas-Lopez-Naim-Katif- Zekraoui-Allam….

Marignan s’adjuge le titre de large vainqueur de la Palme avec 8 points d’avance devant Cadenas qui a cru un moment disputer le titre avec une course de moins au compteur, et un Lopez qui finit 3°.

Ne parlons pas du raset d’Or qui n’a pas eu un gros intérêt même si Lopez a pu décrocher cette distinction.

Quand au taureau vainqueur de la Palme, si Chicharito de Caillan a eu le prix méritoire et incontestable du meilleur taureau de la finale, Addal du Ternen s’était montré brillant lors de la 2° journée, quand à Rabina de Rouquette il aurait pu y prétendre, vu sa prestation lors de la première journée de la Palme (prix du trophée Camarina) où ses qualités cocardières ont largement été appréciées.

J’ajouterais à ce propos que Rabina à 7 ans, a plus d’intérêt à mes yeux qu’un taureau de 15 ans qui a remporté une pléiade de trophées pendant sa longue carrière. (Quelqu’un de bien avisé parmi les aféciouna de mon entourage m’avait dit « voter Chicharito c’est comme voter pour Biden en Amérique pour essayer de sauver les meubles »

Rabina aura 8 ans l’an prochain et nous espérons bien le revoir dans cette piste.
Place aux jeunes.
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Citons brièvement la course des taureaux de cette finale :

  • Ursul de Cuillé, un premier dur qui va amplifier un nombre incalculable de refus
  • Chicharito de Caillan comme nous venons de le voir. Excellent en tous points.
  • Générous de Nicollin, un début de cocarde d’or et l’abandon sans raison du travail des tenues blanches aux ficelles
  • Jacquet de Fanfonne Guillierme qui fait son trou devant la présidence en refusant beaucoup, une course hachée et désordonnée.
  • Yvain de Lagarde il ne sera pas maître du jeu tout en ne refusant rien avec parfois quelques belles finitions.
  • Loupiot de Layalle échappera à la pression en fin de course, conséquence de l’avance aux points de Marignan sur l’enlèvement de la 1° ficelle. Il finit néanmoins dignement sans forcer.
  • Corte de Méjanes, saute et re-saute comme au cirque sans offrir aucune difficulté.

CONCLUSION  :
Que penser d’une Palme d’Or qui ne peut présenter qu’un taureau potable par course ?
On est très loin de ce que fut le berceau de la course camarguaise jadis à Beaucaire.
Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’il n’y a plus de taureaux à notre époque.
Ce genre de discours est irrecevable.