Remarqué surtout à partir de 1928 son manadier le jette dans le grand bain et c’est un des rares taureaux qui se distingue par des grands coups de barrière, ce qui n’était pas courant à l’époque.

Il fera ses adieux à la piste beaucairoise en 1937.

Son parcours fut une histoire d’amour avec Beaucaire.
En effet, sous la municipalité Sablier à l’initiative de Marius GARDIOL, la mairie commande au sculpteur COURBIER Marcel la statue en bronze du Clairon.

Grâce à l’appui de Georges HUISMAN (directeur des beaux arts) et l’appui du sénateur BRUGUIER, l’état français va offrir à la ville cette fameuse statue en bronze. [1]
Hélas les Allemands, à la recherche de métaux non-férreux, pendant la guerre de 39/40 en feront des canons.

Photographie N&B du Taureau en bronze du sculpteur Courbier - 1939 - avant sa mise en place le 30 juillet 1939 sur l’esplanade de la « Digue de la Banquette ».

Celle d’aujourd’hui est l’œuvre de Camille SOCCORCI, un tarasconnais bien ami avec les beaucairois.
La statue a été inaugurée le 25 mai 1963 [2]sous la municipalité BOYER José, à l’initiative de Marcel ESTELON Président du Club Taurin "Le Clairon".
Ce n’est qu’en 1988 toujours à l’initiative d’ ESTELON que la statue sera déplacée sur l’emplacement du mémorial en bas du pont de Beaucaire. [3]

Liberté

[1 La statue en bronze est inaugurée le 30 juillet 1939 sur l’esplanade de la «  Digue de la Banquette ».

[2mise en place en 1984 et restaurée en 2011.

[3Son inauguration avait eu lieu sur la "Digue de la Banquette"