Denys Colomb de Daunant (1922-2006)
Né le : 21 novembre 1922 à Nîmes
DcD : le 22 mars 2006 à Nîmes, âgé de 83 ans.
Ecrivain, poète, photographe et cinéaste connu pour être l’auteur et le co-scénariste du film Crin-Blanc (1952) réalisé par Albert Lamorisse.
Il fut aussi cavalier et manadier
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Il est aussi le réalisateur du Songe des Chevaux sauvages, Ours d’or à Berlin en 1960.
Avec le film Corrida interdite il fut primé à Cannes.
Auteur de trois ouvrages :
- Les Trois paradis
- Le Séquoia
- La Nuit du Sagittaire
Fils d’une grande famille protestante nîmoise, il est contraint de fuir la France sous l’Occupation pour avoir insulté un officier allemand.
Il essaye de rejoindre l’armée française libre au Maroc, mais est arrêté en passant la frontière pyrénéenne et emprisonné dans les geôles franquistes.
Il a vécu pendant plus de soixante ans aux Saintes-Maries-de-la-Mer, au mas de Cacharel où il s’était installé en 1947, à l’âge de 25 ans.
En 1948, il épousa Monique Bonis, la petite-fille du marquis de Baroncelli.
Il constitue aussitôt une manade et hérite de la jumenterie de Baroncelli.
En 1954, ils transformèrent le mas en auberge rustique où il n’y avait ni eau courante, ni électricité, ni téléphone (cela va de soi).
Trois chambres seulement mais quatre personnes pour s’occuper du "Petit Cacharel".
Cacharel devait devenir une manade de taureaux et de chevaux.
Il fut directeur des arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Il est est décédé le mercredi 22 mars 2006, à l’âge de 85 ans.
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La Fédération Française de la Course Camarguaise |
Décédé * le 22 mars 2006, à l’âge de 85 ans.
Il est enterré aux Saintes Maries de la Mer.
Messages
1. Denys Colomb de Daunant (1922-2006), 11 août 2020, 11:55, par Liberté
Annelyse CHEVALIER, dans son livre "Le bois des Rièges ", dresse un portrait de Denys COLOMB de DAUNANT, bien imprégné de son pays de Camargue.
Ce manadier Saintois de Cacharel, avait dans l’idée de tourner un film "La bête du Vaccarès" d’après l’oeuvre de J.D’Arbaud en 1962/1963.
Un projet hélas inabouti le producteur ayant fait faillite.
Un tel film tiré d’un roman d’une telle valeur ne pourrait être envisagé aujourd’hui tant l’atmosphère y est profonde et prégnante comme un chant.
Jean Jacques ANNAUD l’auteur de "la guerre du feu" (1981) serait capable peut être d’y restituer et l’image et la parole discrète des gardians d’autrefois.
Liberté