Le rendez vous est devenu incontournable.

Depuis maintenant 19 ans, Aimargues fête la Grande demoiselle par une fête qui marque le début de la saison de bouvine.

Et chaque année de voir plus de monde contribuer à ce témoignage.
Le témoignage de la Camargue envers une femme, et plus encore un symbole. Mademoiselle Fanfonne Guillierme était une grande Dame, et nombreux sont ceux qui viennent ici afin de réaffirmer leur attachement aux valeurs qu’elle portait et personnifiait.

Etaient présents dans le défilé et la procession : Les Cabidoulo, Arlatenco, Camarguenco, la Nacioun, le Ruban de Trinquetaille, l’Estello d’Or, les filles du Delta, Pichoto Camargo, La Souco Tarascounenco, Reneissenço, les Mouettes de Saint Gilles, le Velout d’Arle et l’Escolo d’Argenço. Et tant d’autres... Simples particulières, amoureuses de leur costume, de leur tradition, de ce petit morceau d’Histoire qui n’appartient qu’aux camarguais, sont ainsi venus contribuer à la réussite de la journée.
Ici et là certains visages sont recherchés parmi la foule...

N’est ce pas la jeune... qui se présente pour être reine d’Arles ?

Cette phrase sybilline est entendu par endroits. Ces demoiselles prétendantes au titre de XXème Reine d’Arles sont espérées, voire même attendues ce matin. Et les voici qui arrivent, seules ou en groupe. Elles se sont déclarées il y a encore peu de temps de cela, apprennent à se découvrir, forment de petits groupes.
Elles semblent un peu stressées. Leur première sortie en costume après leur annonce de candidature pourrait être perçu comme une épreuve, sans l’être vraiment.
N’étaient là que des appréhensions, si elles ont pu exister. Ces demoiselles reprennent vie avec la foule qui arrive, elles se détendent, retrouvent "leur costume". En costume, elles incarnent une partie de ce témoignage de la journée. Elles ne sont pas en examen, elles sont actrices de cette procession, en hommage à Melle Fanfonne. Et elles sont nombreuses à avoir fait le déplacement, elles sont plus de la moitié d’entre elles présentes à ce rendez vous officieux.

En reines de la journée, Nathalie Chay, XIXème Reine d’Arles et ses demoiselles d’Honneur survolent la journée, intemporelles au coté de la Nacioun, de la Confrérie et de l’AGNS.

Cette journée voit de plus en plus de monde. Elle est presque victime de son succès, bon nombre d’Arlésiennes et de gardians n’ont pu assister à la bénédiction des chevaux, n’ayant pu se frayer un chemin pour sortir de l’église. Assurément un gage de réussite, il n’en reste pas moins qu’il faudra peut être endiguer le flux des visiteurs au profit des acteurs.

Jean Bruchet, maire d’Aimargues
Gabriel Brun
Guy Chaptal, Capitaine de la Nacioun Gardiano

Les discours de Mrs Jean Bruchet Maire d’Aimargues, Guy Chaptal Capitaine de la Nacioun Gardiano et de Gabriel Brun l’enfant du Pays ont mis l’accent sur le rôle important de la femme dans la société, symbolisé par la force de caractère, le souvenir de la Grande demoiselle ou sur l’importance de la tenue du cavalier.

Traditionnellement, la matinée se termine par une Abrivado et une Roussataio... Celles ci furent rondement menées... Comme d’habitude pourrait on dire. Comment pourrait il en être autrement en ces lieux et temps...