Cet homme de métier peu causant mais sympathique, à un véritable culte pour ses bêtes
Tous les deux jours il va des Saintes aux lointains pâturages de Lairan, par des chemins défoncés et perdus pour donner à manger à ses taureaux.

Dans un cadre sauvage d’une beauté pittoresque, les pâturages se perdent dans l’infini et on se croirait parvenu au bout du monde.
Les chevaux, plus sauvages que les taureaux, fuient à notre approche.

Accompagné d’une jeune Saintoise prénommée Marlène, éprise de bouvine et brillante cavalière, Fernand Féraud «  acampe   » ses cocardiers pour leur donner du foin à discrétion.

Nous sommes surpris de l’état physique de ces taureaux qui sont parmi les plus beaux que nous ayons vu.
Ici, l’élément jeune domine et beaucoup de jeunes mâles auront l’occasion cette année de débuter en course.

Pougaou au physique irréprochable, se montre inquiet de la présence insolite d’étrangers.,
Scorpion aux cornes impressionnantes
Criquet, Courtet, Renaïre, Montfrinois, et Petit Criquet,
forment l’ossature d’une grande course.

18 taureaux jeunes sont là pour suivre les traces de Pougaou, qui devrait connaître la grande consécration en 1959 peut être pour sa première sortie à Châteaurenard courant avril.

PS : Le Lairan : à côté de Sylvéréal