Le 15 novembre 1926, les frères Aubert achetaient des bêtes à Marcel Gabriel, taureaux et vaches étaient de pure origine Granon.

(...) Nous croyons savoir qu’alors les frères Aubert avec un désir certain d’améliorer encore cette race, firent l’acquisition de 2 étalons, hélas croisés de Yonnet, qui malheureusement infusèrent un sang contraire à cette race (...)
C’est dans cette" nourride" première pourrait-on dire que sortit un taureau extraordinaire.
(…) Le 20 mars 1927, il naissait sur le Badon et allait faire ses premières armes à Marseille en capea ; ses premières notes étaient bonnes.

En 1931, il foule le plan de Vallabrègues, son actualisation fut à ce point spectaculaire qu’il acquit son nom de celui, en Provençal des habitants du Gard sur la rive gauche du Rhône : LOU MAMAÏ

L’année 1932 fut sa plus grande saison.

(…) L’année 1933 mit fin à ses magnifiques promesses (…) le mauvais sang avait pris le pas sur les bonnes origines.

Dès 1930, les frères Aubert achetèrent trois étalons au Marquis de Baroncelli, puis 9 veaux, dont quatre mâles sur cinq servirent à leur tour d’étalons.