"Le Provençal" chez les manadiers : Tardieu Marius
A la tour du Valat Marius et "Néné" Tardieu œuvrent pour le redressement d’un élevage brave dans ses débuts.
Extrait du "Le Provençal" en date du 23 décembre 1953 sous la plume de Mario :
Le 15 novembre 1926, les frères Aubert achetaient des bêtes à Marcel Gabriel, taureaux et vaches étaient de pure origine Granon.
(...) Nous croyons savoir qu’alors les frères Aubert avec un désir certain d’améliorer encore cette race, firent l’acquisition de 2 étalons, hélas croisés de Yonnet, qui malheureusement infusèrent un sang contraire à cette race (...)
C’est dans cette" nourride" première pourrait-on dire que sortit un taureau extraordinaire.
(…) Le 20 mars 1927, il naissait sur le Badon et allait faire ses premières armes à Marseille en capea ; ses premières notes étaient bonnes.
En 1931, il foule le plan de Vallabrègues, son actualisation fut à ce point spectaculaire qu’il acquit son nom de celui, en Provençal des habitants du Gard sur la rive gauche du Rhône : LOU MAMAÏ
L’année 1932 fut sa plus grande saison.
(…) L’année 1933 mit fin à ses magnifiques promesses (…) le mauvais sang avait pris le pas sur les bonnes origines.
Dès 1930, les frères Aubert achetèrent trois étalons au Marquis de Baroncelli, puis 9 veaux, dont quatre mâles sur cinq servirent à leur tour d’étalons.