Et le grand cocardier a mis les gradins du bord de mer en transes, quand il a anticipé Lucas Faure, qui en a perdu ses jambes, quand il a répondu à un enchainement Allouani-Four, quand il est parti avant Ayme pour le raccompagner au ras des planches...

Et le grand cocardier s’est accouplé à plusieurs reprises avec un Cadenas sans complexes et sans retenue...

Et le grand cocardier a défendu avec son intelligence rare, une ficelle montée par Joris Alvarez à 3500 euros...

Et le grand cocardier a fait lever tous les admirateurs dans un élan unanime, quand La Gardounenque a joué le dernier carmen de sa carrière, en tapant des mains en cadence...

Et de la lumière d’un 14 novembre, digne d’un 14 juillet, en bleu-blanc-rouge, pour ce que nous savons tous, en gris-rouge et blanc pour les couleurs des Baumelles, il est entré dans l’ombre du toril...

Et puis, il a fallu s’y faire, lui dire salut, comme le chante Michel Sardou, et comme l’a dit Jacky Menouret, l’ami de toujours de Joël et Sylvie Linsolas, le spectacle est terminé...

Et puis, il est venu le temps des amitiés sincères, qui touchent, comme avec Jacques Mena, là depuis le début, en 1992...

Et puis, le grand cocardier, à jamais le numéro 055 est reparti au bord du Petit Rhône, y retrouver son copain Rodin pour des veillées où il sera question des jours de gloire aux Saintes Maries de la Mer....

Alors tous ensemble, salut grand TAUREAU...

Le spectacle est terminé, vive la légende !