André Chamand Lèbrau, Manu Péro Monsieur Ronchon, au cinéma on dirait d’eux qu’ils étaient

Deux monstres sacrés.

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Manu Péro est né en janvier 1928, biterrois d’origine (il est de Cessenon-sur-Orb) fils de berger, s’installa à Saint-Just en 1962, commune où vivait son épouse.

C’est lors de son service militaire à Berlin qu’il se découvre une passion pour la course camarguaise au contact d’un raseteur conscrit comme lui.

Trois ans plus tard, il avait déjà suivi près de deux cents courses.
Il ignorait encore qu’il allait consacrer sa vie à ces traditions.

Il devint chroniqueur taurin en 1973 et le resta durant près de 40 ans.
Sa plume, parfois acérée, secoua le cocotier (comme il aime à dire) sous le pseudo de Monsieur Ronchon.

Il aimerait un retour à une ambiance vraie lors des courses camarguaises et se plait à proclamer à propos des capelado-show :
"enlève-moi ça et fais sortir le taureau !
La capelado, c’est devenu du cirque, du folklore !"

" A 96 ans, il est le dernier survivant, le dernier chroniqueur d’une époque révolue, où la presse écrite "papier" avait de la place, avait de la considération " nous dit Patrick Pons. Considération à laquelle j’adhère à 100 pour 100 !!!

Véritable afeciouna, il a créé le Trophée Pescalune en 1984, montrant ainsi son attachement à Lunel.
Cela a fait de lui une référence dans le milieu taurin, lui permettant de rassembler un certain nombre d’archives sur les traditions camarguaises, que ce soit grâce à sa place de chroniqueur taurin ou par l’intermédiaire de dons qui lui ont été faits.

Désirant continuer son œuvre de transmission des traditions camarguaises, Manu Péro a fait don de ce fonds aux Archives municipales de Lunel entre 2017 et 2020.

Il est l’auteur de l’ouvrage écrit en 1986 : Lunel reine de la course libre, L’âge d’or, 1940-1960.