Encore un début de Palme d’Or qui ne laissera aucune trace dans les annales.

On a eu l’impression de remettre le vieux disque usé de 2021.

Que s’est il passé en y regardant de plus près ?

Déjà 3 taureaux à l’affiche, et non des moindres, ont été remplacés à la dernière minute.
Rien que cette annonce va plomber l’appétit d’un public en quête de satisfaction et bien sûr le résultat ne s’est pas fait attendre.

Côté raseteurs, si Marquis le généreux a remplacé Lopez blessé, il ne faudra pas dénigrer son engagement à la hauteur de ses compétences.
Ensuite cette équipe des blancs livrée à elle-même, n’a montré à aucun moment la moindre cohésion de groupe (une cocarde d’Or en miniature sur le bétail le plus faible) et n’a pas réussi à emballer la course.

Certes Marignan était encore en souffrance de ses dernières blessures tout comme Zekraoui totalement absent, mais personne dans la relève blanche hormis Félix qui va prendre la tête de cette première journée n’a su tirer profit de cette situation avantageuse pour livrer une compétition à la loyale et se mettre pleinement en valeur.

En résumé cette compétition a engendré une pagaille indescriptible chez les raseteurs sans véritable meneur et le public maintes fois a manifesté son mécontentement.

Revenons aux taureaux :
Si l’on admet que Yvain de Lagarde a livré une bonne prestation au terme d’une bataille épuisante, Bellenos de Cuillé a montré ses qualités barricadières et Lou Stoge de Didelot (HP) a conclu avec générosité ses 10 minutes de présence.

Mais globalement disons que nous n’avons pas vu des taureaux à la hauteur d’une Palme d’Or digne de ce nom et qui jadis mobilisait les foules.
On en est très très loin.

Moralité : d’une année à l’autre, Beaucaire, malgré les carences essuyées depuis quelques années, n’a tiré aucune leçon de ses échecs.
C’est dramatique.

Liberté