Il est avec Faraman, L’Espiguette et la Gacholle l’un des 4 phares du littoral Camarguais
Il est situé a l’est de la Camargue, au sud des Salins de Giraud.
C’est le plus jeune, puisque édifié en dur en 1902. Avant il y avait un amer en bois fait en 1865.
Il présentait la particularité de fonctionner par un feu à vapeur de pétrole.
Il a été le seul phare de France équipé d’un système de signal de brume détonnant espacé de cinq minutes. Il culminait alors à 25m de haut.

C’est, aujourd’hui, une tour à embase tronconique [1], construit en pierre apparente et doté d’un bâtiment annexe._
Sa hauteur est respectable puisqu’il culmine à 27 mètres.
Ce phare est de nos jours automatisé (2001).


Description de ce phare de Camargue par Alphonse Daudet :

  • " imaginez une lampe carrée, gigantesque, à six rangs de mèches, autour de laquelle pivotent lentement les parois de la lanterne..."

Lydie Aubert-Dupuis lui a consacré un ouvrage intitulé : " Beauduc le tant aimé".
Le sujet lui était familier puisque son mari a été gardien du phare de Beauduc tout comme ses beaux- parents.
Elle n’a pas été la seule sur le sujet, Champsaur-Parisis lui a consacré un ouvrage, intitulé tout simplement "Beauduc."

Le mot Beauduc proviendrait du mot "baudu" signifiant bourbier.

Le marquis de Baroncelli-Javon à écrit un cantique "Mountiho de Baudu" en 1900 après le naufrage du paquebot "LA RUSSIE".


Retour à la carte des phares*...

[1« qui a la forme d’un tronc de cône »