Monsieur le directeur du RADICAL

" Le conseil d’administration de la SPDA de Marseille a décidé dans sa réunion du 27 décembre 1922 de vous demander de vouloir bien apporter une rectification à l’information que vous avez publiée dans votre numéro du 16 courant, dans laquelle cette société est mise en cause. dans votre chronique du palais de ce jour-là vous annoncez que la SPDA a perdu son procès contre le journal Midi Taurin. Or, nous vous faisons remarquer que notre société n’a jamais eu à connaitre cette affaire.
Nous tenons a vous ajouter que la SPDA de Marseille, qui est une société autonome n’est affilié a aucune autre, tout en désapprouvant les souffrances faites parfois absurdes et inutiles qui sont infligées aux animaux dans les arènes n’a jamais intenté aucune action judiciaire contre les organisateurs des courses de taureaux, de même quelle n’a jamais pris part aux campagnes anti-taurines violentes et agressives.

Dans l’espoir...etc...
Pour le conseil d’administration
Le vice président
De Castelet.