Présentation :

"Une fois par an, dans tous les élevages de France et de Navarre, le vétérinaire effectue une prophylaxie, un bilan de santé complet du troupeau.

Parmi les maladies particulièrement surveillées, la tuberculose.

Très contagieuse, elle se transmet par les voies respiratoires.
Dès qu’un cas est détecté, c’est tout le troupeau qui est abattu.

C’est ce qui est arrivé à Bernard et Sylvie Dahetze, éleveurs de vaches à Ozenx-Montestrucq, dans le Béarn, que le réalisateur Edouard Bergeon a suivis pendant trois ans, à intervalles réguliers, à partir du printemps 2020."

  • Des difficultés financières qui perdurent
    " dans l’attente de l’aide de l’Etat"... "le couple privé de revenu pendant plus de 6 mois après la découverte du cas positif."
  • L’indemnisation a généré un revenu exceptionnel et donc de l’impôt
    "L’indemnisation de l’abattage de nos bêtes a généré un revenu exceptionnel et donc de l’impôt alors que nous n’étions pas imposables " ... "Les cotisations MSA, indexées sur le revenu fiscal, ont été multipliées par trois. Je perds des aides pour mes enfants"
    pour reconstituer, partiellement, leur troupeau "le couple a réussi à obtenir une avance du Crédit agricole. Le report de leur emprunt leur a néanmoins été facturé."
    "les aides Pac qui ont diminué du fait de la réduction de la taille du troupeau."

Ils ont reconstitué leur troupreau à 50% de l’antérieur mais ils vivent dans la crainte "de la découverte d’un nouveau cas de tuberculose, (...) crainte qui empêche ses fils de se projeter dans l’exploitation alors que l’heure de la transmission se rapproche."

Bernard et Sylvie Dahetze, éleveurs béarnais, leur fils et Edouard Bergeon, réalisateur.
Texte et photo de Nathalie Marchand

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https://www.reussir.fr/tuberculose-un-couple-deleveurs-temoigne-de-ses-difficultes-aupres-demmanuel-macron