Source : http://www.bienpublic.com

« CETTE ANNÉE, LA MALADIE RECULE AVEC, POUR LE MOMENT, 300 ABATTAGES »

La Direction départementale de la protection des populations (Côte d’Or)

« Nous démentons catégoriquement l’accusation de favoritisme dans certains départements.
Les modalités de dépistage ou d’assainissement se font selon des protocoles basés sur un arrêté ministériel. Il existe un premier test : l’intradermotuberculination.
Si le bovin y réagit, c’est l’abattage obligatoire.
Si le dépistage revient avec l’appellation “douteuse”, l’éleveur a le choix entre abattre la bête ou la retester à l’interféron.

Ce n’est qu’après la mort du bovin en cause que l’on peut procéder à une analyse des ganglions et dire s’il était ou non infecté par la tuberculose bovine.
Si c’est le cas, le troupeau perd sa qualification “indemne”.
On bascule alors dans un protocole d’assainissement.
C’est un prix fort à payer.

Mais, grâce à l’interféron, on évite déjà l’éradication totale et systématique. Il y a une souplesse, car, normalement, en cas de foyer infectieux, la règle commande de tout abattre.
Lorsque l’on voit que le risque est maîtrisé, on passe à un abattage sélectif, avec, tous les deux mois, des dépistages et on ne tue que les bêtes réactives."

Pour lire l’article en son entier, suivre ce lien :
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2017/04/06/la-tuberculose-c-est-le-genocide-de-nos-bovins