Cas d’infection à virus West Nile chez des chevaux en Camargue, France

Publié le 15 sept. 2019 à 07h50

En France métropolitaine, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a notifié le 12 septembre 2019 à l’Organisation mondiale de la santé animale 2 foyers d’infection à virus West Nile (WN, ou virus du Nil occidental) chez des chevaux.

Un foyer a été déclaré le 31 août à Arles dans les Bouches du Rhône et a touché 1 cheval de race camarguaise qui présentait une hyperthermie avec ataxie des membres postérieurs, dans un élevage de 12 chevaux.

Un deuxième foyer a été déclaré le 2 septembre à Port de Bouc dans les Bouches du Rhône où 1 cheval de race camarguaise a présenté une ataxie et un affaiblissement général, dans un élevage de 13 chevaux.

Les enquêtes épidémiologiques sont en cours.
Le diagnostic a été confirmé par la présence d’anticorps spécifique de type IgM par technique ELISA-immunocapture au Laboratoire national de référence de l’ANSES.

Sur ce site nous en parlions déjà en l’an 2000 : (voir sur ces liens)

Rappel :

Source : Organisation mondiale de la santé animale.

"Ce virus peut atteindre l’homme.
Le virus West Nile est considéré aujourd’hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue.

West Nile appartient à la famille des Flaviviridae du genre flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui jouent le rôle d’animaux réservoirs de virus. La transmission du virus se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex : après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d’un repas sanguin.

Dans la majorité des cas (80 %), l’infection par virus West Nile est asymptomatique. Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l’apparition brutale d’une fièvre importante après 3 à 6 jours d’incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux, d’adénopathies du cou, et souvent d’une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.

Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d’autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l’infection virale peut s’avérer mortelle principalement chez les adultes séniors."

Pour ceux qui voudraient lire l’article référent dans sa totalité voir ce lien :