Ruban de velours de soie à motifs décoratifs multiples sur fond satiné, de 7,5 cm de large et de longueur variable, uni bleu marine, bicolore, ou à plusieurs couleurs selon leur époque.

Il s’enroule autour du peigne.

Enroulé autour d’un peigne retenant la chevelure et maintenu par une épingle, le ruban est laissé flottant à son extrémité (le « guidon ») bordée de dentelle dans les costumes d’apparat.

Comme le bijou, le ruban est une parure identitaire signant la classe d’âge, l’appartenance sociale, politique ou religieuse de celle qui le porte.

C’est aussi l’élément le plus distinctif du costume régional féminin de la basse vallée rhodanienne.

Il est, comme les monuments, porteur de l’histoire d’un pays d’Arles élargi et devient, sous l’impulsion de Frédéric Mistral et des félibres du XIXe siècle, un emblème de la Provence.

Tant qu’auran lou riban e la capello
Lis Arlatenco saran li pus bello.
(Frédéric Mistral)

(Tant qu’elles auront le ruban et la chapelle, les Arlésiennes seront les plus belles)

Voir aussi Le Ruban d’Arlésienne