Comme l’écrit Paul Hermès « On ne peut ignorer que les (aficiounados) qui en Provence qui en Languedoc aiment les deux tauromachies » (ndlr sans oublier celle du Sud-Ouest)

Je suis étonné que l’article de la Provence (article publié fin octobre), ne mette pas en valeur cette volonté de rassemblement pour mieux contrer les attaques anti-tauromachiques. Pas un mot sur la diversité des gens présents.
Cela ne mérite pas un bravo.

Je sais qu’à la lecture de ces propos, les poils de certains vont se hérisser, mais n’empêche pas moins que dans le contexte actuel, il faut rester solidaire, ne pas la jouer perso et surtout pas s’éclater dans des palabres aux ras des pâquerettes. Les menaces des extrêmes prennent forme (même les gouvernements d’autres pays font pression sur le nôtre) mais dieu soit loué, dans notre France il y a des lois qui pour le moment nous protègent.

Si la corrida, puisque c’est elle qui est dans le collimateur des anti taurins, venait à disparaitre, la tauromachie camarguaise ne mettrait pas long temps à être attaquée à son tour.
D’ailleurs sauf erreur de ma part, la société protectrice des animaux à déjà mis son nez en ce qui concerne : les bistournages, les escoussures, la marque à feu, les taureaux attachés longtemps dans le camion et le toril etc. etc.
La pression des antis devient de plus en plus pressante, elle met sur des charbons ardents quelques maires. Pour exemple : le maire de Vergèze à demandé aux dirigeants de la Fiesta Brave d’annuler leur fiesta campera programmée autour des arènes la semaine dernière.

Pour conclure, communions ensemble dans cette passion unique, arrêtons de nous chamailler entre nous, la tauromachie n’est pas la propriété d’un tel ou d’un tel groupe nous serons plus fort et résisterons au mieux, n’en déplaise aux critiqueurs tout azimuts.

<u>Un peu d'histoire.</u>

Dans le cadre de la « levée des tridents », manifestation taurine nîmoise du 17 nov. 1921 : ce que tout le monde sait, c’est que le Marquis Folco de Baroncelli Javon était le plus grand défenseur de la Camargue.

En revanche, ce que tout le monde ne sait pas, c’est qu’il y aura 90 ans, le 17 nov. 1921 que le Marquis a réunit une foule énorme à Nîmes pour défendre la corrida, attaquée par la SPA.

Joseph d’Arbaud (poète manadier) prend la parole « il nous appartient de marquer notre volonté, non seulement de maintenir ce qui nous reste de nos traditions, mais encore de reconquérir peu à peu l’intégralité de celles qui nous ont progressivement été ravies »

Me Bernard de Montaud Manse (avocat-poète-manadier), remonte sur son cheval et remercie la ville de Nîmes de l’accueil chaleureux qu’elle a réservé à la Nacioun Gardiano et félicite les manifestants des deux cultures pour l’ordre parfait qu’ils n’ont cessé d’observer au cours de cette journée d’aficion militante.