Ces points de bonification s’ajoutent aux points des attributs levés et ont pour but de récompenser le travail, le style, le fair play, le courage… critères essentiels pour récompenser les plus valeureux qui emploient la manière pour donner du lustre au travail bien fait et de l’émotion au public qui attend toujours ces grands moments intenses qu’ont donné en leur temps les Soler, Chomel, Allouani et tant d’autres grands raseteurs qui ont marqué l’histoire de la bouvine.

C’est une façon nouvelle de mettre en évidence les seconds et troisièmes couteaux qui donnent de leur personne, qui mouillent le maillot sans avoir forcément la récompense au bout du crochet.
C’est aussi une autre façon d’épargner au taureau un traitement parfois ignoble de certains acteurs sans scrupule dont le seul but est de totaliser les points du trophée.

A Beaucaire, la Palme d’Or 2016 a connu un succès retentissant grâce à sa capacité d’innovation.
Pour la première fois la direction des arènes et la commission taurine ont travaillé de concert avec les clubs taurins beaucairois.
Pour la première fois deux jury côte à côte représentés par les clubs taurins beaucairois ont noté avec une grande vigilance le travail des raseteurs et ont sélectionné en toute impartialité le meilleur taureau de la Palme.
Félicitons le professionnalisme et l’ouverture d’esprit des frères Siméon qui ont contribué à cette réussite.

Et tant pis pour tous les antis « points de bonus » et autres « cercle tracé en piste », corsetés dans leur certitude et frileux à tous changements, ils appartiennent à une histoire qui n’existe déjà plus.

C’est çà la tradition Taurine dans tout ce qu’elle recèle de modernité.