(...) mon plaisir a été terni par le comportement de certains jeunes gens lors des abrivado et des bandido.
Certes une telle manifestation dans un village se doit d’être animée et faire échapper "li biòu" a toujours été le rêve de chacun !
Seulement voilà, les moyens employés pour cela frisent parfois l’incorrection.

Nous l’avons bien vu à Aigues-Vives lorsque fut tendue en travers du parcours une bâche qui est un obstacle "résistant" et par conséquent dangereux pour les cavaliers surtout lorsque, et ce fut le cas, les pattes antérieures d’un cheval se prennent dans la toile tenue fermement.
C’est alors la chute et cela peut avoir de graves conséquences pour l’homme comme pour le cavalier.

Bien sûr celui qui est à cheval sait bien qu’une "abrivado" est toujours semée d’embûches, on a connu le feu, la farine, mais il semble que l’on s’achemine vers des moyens où l’honneur d’affronter le taureau n’a plus rien à voir !

Alors, parce que au fond de nous-mêmes, nous aimons nos manadiers, nos gardians et aussi parce que nous sommes de vrais aféciouna, faisons en sorte de respecter "la règle du jeu".

Nos abrivado et bandido peuvent être prétexte à manifestations dictées par la "Fé", nous ne permettons pas qu’elles dégénèrent en combats et affrontements où "l’idéal" n’a plus sa place.

Et puis ne croyez pas que les "jeunes", qui en majorité respectent et honorent "Lou Biòu", blâment ces procédés indignes de tout "Betrinet" !

Et que vivent nos abrivado et nos bandido !