1978
Année de révélation. sur les gradins, on parle beaucoup de ce jeune raseteur, timide, sauvage même, qui distille des rasets de rêve.
Point d’orgue de cette année 1987 NdR., la finale du Trophée des As à Nîmes Christian Chomel cite plusieurs fois Ventadour de Lafont dans la grande longueur.
Sublime. le public est debout , ébloui.
Aucun prix ce jour-là pour Chomel, mais une formidable ovation, un tour de piste triomphal et les félicitations publiques de Jean Lafont.

1979
Le doute Chomel semble parti pour une très grande saison.
Au début de l’été, Danton de Lafont lui fracture la malléole. Saison terminée, trois mois de rééducation, neuf mois d’indisponibilité.
La rumeur publique affirme : Chomel est fini

1980
Chomel revient.
Ses qualités sont intactes. Sa rage de vaincre est décuplée.

1981 :
Première Cocarde d’Or, Chomel s’impose. Le voilà désormais numéro 1. On accourt, parfois de très loin, pour le voir raseter

1982-1983
Les années dominations. Chomel gagne tout, rafle tout.
Il court partout et tente même d’exporter la course camarguaise au Portugal.
1983, C’est la saison marathon, il fait 87 courses cette année là, Chomel constate qu’il ne pourra pas continuer à ce rythme.
Sa décision est prise il ne fera plus de 50 courses.

1984
Avant même que la saison débute, le nom de Christian Chomel est sur toutes les lèvres.
Pas de répit pour les afeciouna. Christian Chomel a son emprésario : Paul Coulomb, tous deux planifient la saison.
Courses, et augmentation sensible du montant des engagements.
Ses aficiouna crient au scandale. D’autres sourient et s’en moquent. Chomel n’est donc pas capable de se débrouiller tout seul ?
Une nouvelle fois, les faits allaient donner raison au raseteur numéro 1.
La saison 1984 sera un succès. le plan mis au point par Chomel et Coulomb a parfaitement fonctionné.
47 courses dont certaines dans des pistes où il n’avait jamais raseté et autant de triomphes.

1985
L’année des innovations.
Le plan continue à bien fonctionner.
Christian Chomel et Paul Coulom innovent et défraient la chronique taurine.
La publicité est sur le devant de la scène.
Loin de faire l’unanimité la publicité divise l’opinion et trouve l’opposition de la Fédération et les membres du Trophée. Christian persiste et impose la publicité.
Autre coup d’éclat en fin de saison, Chomel participe dans les arènes de Nîmes à un mano à mano avec Nimeño II.
L’union entre deux tauromachies.
Du jamais vu. Et, au bout un nouveau triomphe.

1986
L’année noire,
la saison démarre normalement marquée par un 5e succès à la Cocarde d’Or sous l’œil des caméras de Canal Plus.
Puis c’est l’accident, le retour et la rechute immédiate. Aussitôt, les interrogations et les affirmations vont bon train.
Les afeciona s’inquiètent et s’interrogent, chacun y va de son diagnostic. Ce dernier est de plus en plus alarmiste.
De là à dire que Christian Chomel ne paraîtra plus en piste, il n’y a pas que beaucoup n’hésitent à franchir.
L’intéressé et son proche entourage se taisent. Quelques apparitions en public de Chomel ne nous en apprendront pas davantage, 1986 se termine sur une interrogation.

Fort heureusement, Christian Chomel en vedette qu’il est, ne cessera jamais de nous surprendre.
Le 12 janvier 1987, alors que la Provence et le Languedoc grelottent et observent une trêve taurine bien méritée Christian Chomel réapparaît en public.

Entouré de Jean Bousquet, Jean Lafont, Marcel Sant et de Paul Coulomb, Christian Chomel annonce l’accord passé avec la ville de Nîmes.
Nouveau coup d’éclat et nouvelle initiative de celui qui n’a cessé d’aller de l’avant, d’innover.