Dès sa première course en Promotion, le 26 avril 1980 aux arènes de Beauvoisin, il étala une fougue et une combativité peu communes, émaillées de spectaculaires actions aux planches. Les Jalabert le baptisèrent Corsaire, un nom viril pour l’étalon qu’il était pressenti..

Corsaire récidivait le 17 mai aux arènes du Crès, puis le 4 septembre à Beauvoisin où il fut vraiment sensationnel grâce à la remarquable activité des jeunes stagiaires Thierry Causse, Philippe Cartalade, Christophe Mézy, Bernard Demissy, Tauleigne et à qui Serge Jalabert offrit le champagne après la course pour les remercier.

En 1981, Corsaire est confirmé étalon de la manade et il ne courra que 3 fois à Mouriès, Beauvoisin et Lansargues où à chaque fois il sera extraordinaire de brio et de combativité avec de violents coups de barrière.

En 1982 Corsaire a 6 ans.
C’est un magnifique taureau à la fière allure.
Il court 6 fois : le 11 avril à Beauvoisin, le 1er mai et le 18 juillet à Lansargues, le 6 juin à Saint-Martin-de-Crau, le 22 août au Crès et le 12 septembre aux Saintes-Maries-de-la-Mer où il se qualifie brillamment pour la Finale du Trophée de l’Avenir.
Malheureusement ce jour-là, il se fit mal à un genou sur un puissant coup aux planches et, boîteux, ne put participar à la Finale Avenir qui se tint à Beaucaire.
Dommage car il aurait bien pu rivaliser avec le vainqueur (Le Fri de Cuillé), tant sa saison taurine 82 avait été régulière et spectaculaire à souhait

En 1983, Corsaire est toujours l’étalon de la manade Pastré.
Il a couru le 3 avril à Beauvoisin, le 8 mai à Lunel et le 19 juin aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

La même année, 1983, il faisait partie de la Royale Pastré avec Moussaillon, Routinier, Gallicianen, Gitano, Coutard, Capouchin, Cuilléras (avant qu’il ne se casse la corne le 3 avril à Beauvoisin) .