Et depuis ?
Les éducateurs des écoles de raseteurs et la préparation physique.
Ce samedi 12 Janvier 2008, la F.F.C.C. organisait au Centre du Scamandre dès 9 heures, une journée d’information/formation sur la préparation physique spécifique aux raseteurs et sur le dopage à l’attention des éducateurs des écoles de raseteurs.
Lors de la temporada 2007, 20% des arrêts pour blessure ont été dus à des cornadas.
Le reste étant dû à des blessures musculaires ou ostéo-tendineuses. (Nous aurons le détail exact lors de la traditionnelle intervention d’André Turquay au moment du Congrès.)
La fédération, sans perdre de temps, s’est penchée sur cette question et a mis en place cette première journée qui devrait apporter aux éducateurs, des solutions pour améliorer le physique de nos tenues blanches et les aider, par ce moyen, à éviter les blessures.
Reçus avec un petit café et des croissants, une fois réconfortés, nous sommes passés au vif du sujet.
Le matin était réservé à l’intervention d’un sportif de haut niveau reconverti dans un cabinet de mise en condition physique
et l’après-midi à l’intervention d’un professeur d’éducation physique et sportive.
D’emblée, Gérard Barbeyrac, Directeur Technique auprès de la F.F.C.C., définit la problématique : "Ce que, avant, nous faisions en piste à 25, actuellement la Course Camarguaise le fait à 10, parfois huit ou six, voire moins... Comment soutenir ce rythme alors que le nombre de courses ne cesse d’augmenter ?" |
Avec l’aisance et la décontraction du sportif qui connait son sujet, Brice explique :
- le but de son exposé n’est pas de donner la recette pour fabriquer des champions
- il est là pour expliquer la façon de mener la préparation physique des apprentis raseteurs ou des raseteurs eux-mêmes afin d’éviter les blessures dues à une condition physique perfectible
- il explique la nécessité du bilan morpho-dynamique
- la nécessité d’augmenter l’écart entre l’état de performance et la fatigue
- les étapes dans la préparation :
— générale
— spécifique - il explique la nécessité de faire travailler les muscles de soutien
- qu’il ne sert à rien d’avoir de gros muscles agonistes si les antagonistes sont faibles
- il nous à fait découvrir la proprioception...
- que faut-il manger la veille de la course ? le matin ?
- que faut-il boire
- comment récupérer...
Je reconnais que tout cela peut paraître ambigu mais tous les éducateurs ont été subjugués, convaincus.
Parfois, dans les questions, on a senti du désarroi : "Mais nous, dans la course, nous sommes à la préhistoire de tout cela !" s’exclame l’un d’entre eux.
Brice l’encourage, il y a d’autres sports qui étaient dans l’état de préparation où nous sommes.
Tous les présents sont prêts, avec méthode, à mettre tous ces principes en œuvre et, unanimes, ont approuvé l’action de la F.F.C.C. et de Nicolas Triol, président de la Commission Sportive, et en redemandent !
Ce qui ne devrait pas tarder suivant une "source bien informée"...